L’appel d’Agadir…

Aziz Akhannouch : En route vers la Victoire.

En se présentant aux élections communales à Agadir, Aziz Akhannouch entend mettre son expérience précieuse au service de la gestion des affaires publiques de sa région natale. Tout un programme.

Il ne reste que quelques jours pour que les Marocains prennent le chemin des urnes pour choisir leurs députés, élus communaux et conseillers régionaux. Quelle carte politique sortira de ces trois scrutins qui auront lieu le mercredi 8 septembre ? Si celle-ci ne devrait pas être profondément bouleversée, un changement risque fortement d’être opéré au niveau du classement des principaux partis en compétition. Ayant affiché clairement depuis plusieurs mois ses ambitions de se hisser au rang de première force politique du pays, le RNI s’est préparé de manière efficace à ces échéances électorales tout en se donnant les moyens nécessaires (choix rigoureux des candidats, logistique électorale bien rodée, communication politique moderne…) pour réaliser ses objectifs. Les Rnistes y croient surtout que leur parti est arrivé en tête des élections des chambres professionnelles du 6 août dernier, en remportant 638 sièges sur 2230 à pourvoir. Comme un air de victoire se lit déjà sur le visage de certains dirigeants du Rassemblement.  

Pour Aziz Akhannouch qui évite de vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, c’est la mairie d’Agadir et non la députation (les deux mandats étant non cumulables) qu’il brigue, et il a raison. Le choix a été vite fait pour celui qui sait qu’il n’y a rien de tel que la démocratie locale pour agir sur la vie de la cité, répondre aux attentes des populations locales et espérer changer leur quotidien tout en accompagnant dans l’efficience requise les grands chantiers structurants initiés à Agadir par S.M le Roi Mohammed VI dans divers domaines. « (…). Il est inconcevable qu’en dépit de la centralité géographique de la Région d’Agadir, en dépit de ses ressources, de ses potentialités, certaines infrastructures de base s’arrêtent à la hauteur de Marrakech », avait déclaré le souverain le 6 novembre 2019 dans son discours à l’occasion du 44e anniversaire de la Marche Verte. Tout un programme que le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime et du Développement rural, qui a parfaitement capté le message royal, entend, en capitalisant sur son savoir-faire gestionnaire reconnu, mettre en musique sur le terrain avec toutes les parties prenantes territoriales, publiques et privées. Telle est l’ambition du président du RNI qui a suffisamment montré que l’action politique se conjugue chez lui avec le verbe servir que la majorité des élus ont malheureusement dévoyé en lui ajoutant ces deux lettres : se… 

Celui qui a révolutionné le secteur agricole national avec le Plan Maroc Vert est décidé à mettre à profit son fort ancrage local et national ainsi que son expérience précieuse dans la gestion des affaires publiques pour transformer le réel peu reluisant d’une grande ville pourtant riche de ses hommes et de son arrière-pays. Instituteur à la retraite de son état, le président sortant du conseil de la ville, issu PJD, du nom de Salah El Mellouki, s’est installé confortablement, depuis son élection en 2015, dans l’inaction qui a gravement plombé la cité balnéaire dont les habitants aspirent aujourd’hui profondément au changement porté par le président du RNI. « Malheureusement,Agadir n’a eu pendant ces 15 dernières années que des élus sans envergure,dépourvus de vision stratégique qui ont montré leur incapacité d’aller au-delà d’une gestion communale terne et sans relief », déplore un industriel. Cette réalité, qui a généré une léthargie économiquement pénalisante et provoqué la régression de la cité, ne sied guère à son statut de dépositaire d’un capital berbère fort et précurseur. Capital a engendré, en effet, une génération de self made men dynamiques qui ont réussi à jeter les jalons de groupes économiques  solides et prospères dont fait partie d’ailleurs le père de Aziz Akhannouch, le nationaliste de la première heure Ahmed Oulhaj. 

C’est pour toutes ces raisons que le patron du RNI a ravi les gadiris par son choix de devenir leur futur maire en acceptant d’endosser le costume du sauveur, surtout qu’il a un rapport affectif avec Agadir dont il connaît parfaitement les problématiques de développement pour être  l’enfant prodige du Souss. A Agadir d’où il pilote la campagne du parti en suivant son évolution sur le terrain à travers des reportings journaliers, Aziz Akhannouch est chez lui. Comme un poisson dans l’eau. C’est depuis cette ville chère à son cœur  qu’il a dévoilé le 3 juin dernier les grandes lignes du programme du RNI et lancé  en 2016 « la Voie de la confiance » avec comme slogan Agharas, Agharas (le sérieux en tamazight), qui marque  le coup d’envoi du programme «100 jours, 100 villes», un road show unique dans les annales politiques nationales, qui a permis aux dirigeants du RNI d’aller à la rencontre des citoyens pour recueillir leurs doléances.

Natif de Tafraout (à 156 kilomètres d’Agadir) dont il était député entre 2003 et 2007, le candidat à la mairie de la capitale du Souss a passé une partie de son enfance dans cette belle cité balnéaire sous l’ombre tutélaire de son défunt père qui y démarra sa carrière dans les affaires avant de s’installer à Casablanca. Pour Aziz Akhannouch, qui ne fait pas des promesses électorales en l’air mais tient ses engagements politiques, c’est un peu le retour aux sources, puisqu’il a été président de la région Souss-Massa-Draa entre 2003 et 2007. De nombreux habitants sont d’ailleurs nostalgiques de cette époque caractérisée par le rayonnement de la ville notamment dans le domaine culturel. N’est-ce pas sous son mandat et impulsion que furent lancés en 2004 le festival Timitar et un an plus tard le concert pour la Tolérance qui, en plus de de leurs retombées économiques indéniables, ont donné une âme à la ville tout en contribuant à son rayonnement ? L’arrivée de Aziz Akhannouch à la tête de la région aura également permis d’enclencher une dynamique économique remarquable qui s’est traduite entre autres par la signature de nombreux accords de coopération et de partenariat entre les opérateurs économiques d’Agadir et leurs homologues des Iles Canaries.  

Plus que jamais, les défis à l’échelle locale sont énormes, les chantiers immenses. « Aucun sacrifice n’est trop dur pour Aziz Akhannouch lorsqu’il s’agit de servir son pays de quelque position que ce soit », explique un proche collaborateur.  Déterminé à aller jusqu’au bout de ses engagements politiques, insensible aux attaques perfides de ses adversaires, le patron du RNI vise, évidemment, au-delà de la mairie d’Agadir qui est à sa portée et de la région Souss-Massa dont le président sortant est issu du parti. Son plus grand objectif pour lequel il s’est donné à fond ?  Faire du RNI qu’il a transformé depuis qu’il na pris les rênes en 2016 la première force politique du pays à l’issue des législatives du 8 septembre… Chasser les islamistes du pouvoir serait sans conteste sa plus savoureuse et inestimable réussite.

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