En réponse à une question orale à la Chambre des Conseillers sur le dossier des étudiants marocains rapatriés d’Ukraine pour cause de guerre, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Abdellatif Miraoui s’est montré clair et précis. Les intéressés, principalement des étudiants en médecine, seront intégrés dans les facultés de médecine, pharmacie et de médecine dentaire au terme d’un concours destiné à évaluer leur niveau de connaissances qui sera organisé après la fête du sacrifice. Ce qui n’est pas du goût des étudiants en médecin dont une commission constituée à cette occasion s’oppose depuis le début à la solution d’intégration de leurs compatriotes et collègues. A l’appui de leurs arguments, ils mettent en avant « la situation difficile actuelle au sein des universités publiques et des hôpitaux universitaires et les difficultés que subissent les étudiants en formation » qui sont susceptibles à leurs yeux d’impacter négativement la qualité de la formation. Les futurs médecins d’Ukraine ne sont pas non plus d’accord avec la solution du concours d’évaluation, réclamant une intégration d’office dans les établissements d’enseignement. Confronté à un véritable casse-tête chinois, le ministre PAM a de quoi s’occuper jusqu’à la rentrée prochaine et même au-delà. Un véritable chantier de réforme !
