Le coronavirus n’est pas une création humaine

Le pangolin, un animal suspect...

L’étude conjointe des experts de l’OMS et chinois a conclu que la transmission à l’homme par un animal intermédiaire est une hypothèse «probable à très probable», tandis qu’un incident de laboratoire reste «extrêmement improbable». Ces conclusions viennent appuyer celles des services de renseignement américains qui ont affirmé dès mai 2020, alors que Donald Trump accusait la Chine d’être à l’origine du virus, n’est pas une création humaine ou le produit d’une modification génétique. Voilà qui dément les théories complotistes qui ont fleuri sur l’origine du coronavirus depuis son apparition fin 2019 à Yuhan en Chine avant de se propager dans toute la planète. Les partisans de ces raisonnements  conspirationnistes, relayés à grande échelle par les réseaux sociaux, avaient affirmé que le Covid-19, est «une arme biologique parfaite» ou «une bioarme expérimentale qui a mal tourné», qui s’inscrit dans le cadre de la rivalité sino-américaine. En mars 2020, dans un contexte de fortes tensions entre Pékin et Washington, c’est la Chine qui a relayé, via l’un de ses diplomates, la rumeur selon laquelle le virus aurait été importé par les États-Unis en Chine. Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a insinué sur Twitter que ce fléau, ravageur, apparu en Chine, pourrait avoir été introduit par l’armée américaine. Ce qui est certain c’est que le savoir humain n’arrive pas à expliquer ce qui se passe. D’où la déroute des scientifiques du monde entier qui n’ont réussi qu’à faire étalage sur les plateaux télé de leurs contradictions, peinant depuis l’apparition du virus imprévisible et incontrôlable à en cerner les contours. Virus qui se joue depuis plus d’un an de toutes les restrictions et de toutes précautions.

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