Le gouvernement invité à réviser sa copie

Le dossier des enseignants, un casse-tête interminable…

Le chef du gouvernement Aziz Akhannouch a repris en main le dossier de l’enseignement après l’échec du ministre de tutelle Chakib Benmoussa à obtenir l’adhésion des syndicats représentatifs  du secteur autour du nouveau statut unifié. Ces derniers ont réclamé le retrait pour révision de ce document comme préalable à toute négociation. Un document auquel ils reprochent son élaboration sans la participation du corps enseignant  et une situation matérielle en-deçà des attentes des fonctionnaires de l’Éducation nationale. Lors d’une réunion avec les centrales syndicales lundi 30 octobre, M. Akhannouch s’est engagé sur une révision du statut de la discorde dans le sens qui préserve les intérêts des enseignants conformément à l’esprit de l’accord du 14 janvier 2023 signé entre le gouvernement et les syndicats de l’enseignement et qui trace le cadre pour l’élaboration d’une feuille de route en vue d’une réforme de l’école publique qui soit centrée sur la valorisation de l’apprenant. Mais encore faut-il que ce dernier y trouve son compte en termes d’épanouissement et  d’apprentissage. Une mission qui incombe principalement à l’enseignant dont les représentants doivent cesser  de formuler des revendications à sens unique en recourant au chantage. Tout le défi pour le chef du gouvernement est de désamorcer une crise qui gronde, avec risque de déboucher sur des grèves dont les principales victimes sont les élèves du public. Le Maroc a connu au cours des dernières années plusieurs débrayages de professeurs mécontents du niveau de leurs revenus.

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