Moins d’un mois nous sépare de Ramadan prévu le 12 mars prochain. Et le marronnier de ce mois sacré de tous les paradoxes incarnés par les excès nutritionnels (alors qu’il s’agit d’une période d’abstinence) c’est l’approvisionnement normal du marché en quantités suffisantes de différentes victuailles et leur accès au consommateur à des prix corrects. Pouvoir d’achat du grand nombre oblige et qu’il s’agit de protéger contre la fièvre des prix, le gouvernement a sorti de nouveau de son chapeau la fameuse commission interministérielle de veille et de suivi de l’État d’approvisionnement des marchés et des prix qui a tenu sa première vendredi 8 février à Rabat. Objectif : lutter contre la spéculation qui fait rage en cette période et qui a déjà commencé pour certains produits comme les dattes locales que bien des commençants attendent la dernière minute pour les sortir des frigos et les introduire sur les circuits de vente. Ce sont ces spéculateurs et autres intermédiaires qui mettent le feu aux prix en organisant la rareté de l’offre.
