L’association nationale des cafés et restaurants du Maroc (ANPCRM) est montée au créneau pour attirer l’attention du gouvernement sur la déconfiture qui menace les restaurateurs si le déconfinement tarde à intervenir. Dans une lettre adressée au chef du gouvernement, le syndicat des métiers de bouche met surtout en avant l’argument de la perte de revenus pour les serveurs du fait de la fermeture des restaurants et autres gargotes. De l’aveu même de cette association, la majorité des employés du secteur connus pour être sous-payés ne sont pas déclarés à la CNSS, vivant essentiellement de la générosité des clients pendant que les patrons, eux, s’en goinfrent. Bel exemple de justice et de partage dans une filière dont les représentants n’hésitent pas à réclamer aujourd’hui aux pouvoirs publics un plan de sauvetage et un assouplissement des conditions d’accès aux crédits bancaires. Sinon, ils risquent de finir sur le gril ?
