Les taxis de Casablanca avaient il y a quelques années obtenu la tête de Uber qu’ils ont réussi à chasser de la des rues de la capitale économique. Mais ces derniers temps, d’autres applications mobiles ont pris le relais avec une certaine réussite au grand bonheur des usagers qui sont de plus en plus nombreux à recourir aux plateformes VTC (véhicules de tourisme avec chauffeur). Les chauffeurs de taxis classiques ont dénoncé auprès des autorités locales ce qu’ils qualifient de « transport clandestin » qui leur livre une concurrence déloyale. Sans résultat pour le moment.
Dans une métropole qui souffre de la crise du transport malgré l’existence du tram, des bus, des taxis rouges et blancs, ces contestataires, dont l’activité est le produit d’une rente matérialisée par l’agrément, relèvent d’un combat d’arrière garde. On ne peut pas combattre la technologie qui répond à un besoin vital et facilite la vie.
« Il faut que les taxis traditionnels cohabitent avec nous, il y a de la place pour tout le monde », explique un jeune chauffeur VTC.