Litige commercial en restauration : Les nouvelles casseroles de Kawtar S.

Si une personnalité connue ou influente au Maroc gagne un procès par la force de la loi et des preuves c’est qu’il y a forcément anguille sous roche ! C’est ce que fait plus que laisser entendre une dame, Kawtar S., accusée d’être à l’origine d’une soi-disant enquête publiée récemment par un site d’information au sujet d’un litige commercial autour du paiement du loyer d’un restaurant à Casablanca, le Kimmy’z pour ne pas le citer. L’auteur de l’article en question, largement inspirée par cette femme connue dans le landernau pour jouer les informatrices intéressées, reproche pratiquement à la justice en première instance et en appel d’avoir donné raison au locataire des lieux : la société Los Cabos, dont les co- gérants sont un parlementaire de la CGEM à la deuxième Chambre et un homme d’affaires connu dans le milieu de la sécurité privée. Or, ces derniers ont obtenu gain de cause parce leur défense a présenté un dossier avec des éléments probants attestant de la bonne foi de leurs clients et visiblement de la mauvaise foi du plaignant. Celui-ci, un certain Abderrahim Zialy (dont l’associé franco-algérien a bizarrement pris la clé des champs depuis des lustres) propriétaire du fonds de commerce, via sa société Mi Tierra, n’a pas été irréprochable dans son deal. Il a passé en effet sous silence au moment de la signature du contrat de bail un certain nombre de vices cachés, notamment des saisies conservatoires sur les équipements, des conflits sociaux avec les employés du restaurant, des arriérés dus à la CNSS et, plus grave encore, la perte de la licence d’alcool! Ces vices cachés, dont le propriétaire avait obligation d’informer le repreneur, ont de facto donné un coup de canif dans le contrat de bail signé initialement sur la base d’un loyer mensuel de 120.000 DH pour un fonds de commerce en bonne et due forme. Ce loyer devient dès lors exorbitant et injustifié. Or, sur ce dossier, force est de constater que la fameuse « entremetteuse Kawtar S., connue également pour avoir une langue bien pendue et qui avait défrayé la chronique avec ses frasques du temps où son mari était diplomate dans une capitale européenne au début des années 2000, s’est mise dans le pétrin. 

Pour verser dans le sensationnel, elle n’a rien trouvé de mieux que de mêler à cette affaire les noms de hautes personnalités très respectables n’ayant aucun lien avec cet établissement de restauration, une sorte de billard à huit bandes sans queue ni tête, juste pour faire le buzz, et jeter en pâture des noms importants, comme elle a apparemment l’habitude de le faire, dans l’espoir de les faire cracher au bassinet. Il aurait fallu dans ces conditions qu’elle fasse profil bas et arrête d’alourdir son mari avec ses casseroles à répétition. Celle qui espérait en agissant de manière aussi sournoise avoir le beurre, l’argent du beurre et le sourire de la cuisinière n’a réussi qu’ à se faire griller. « A trop jouer avec le feu, l’addition risque d’être salée pour elle», confie une ancienne connaissance.

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