Nouveau camouflet cinglant pour les autorités algériennes. Le tribunal arbitral du sport ( TAS) a rejeté mardi 30 avril le recours introduit par la Fédération algérienne de football ( FF) pour invalider la décision rendue par la Confédération africaine de football (CAF) à l’encontre de l’USM Alger dans son litige délirant contre la Renaissance Sportive de Berkane (RSB). Un litige portant sur le maillot officiel du club marocain où figure la carte du Maroc dans toute intégrité territoriale ( Sahara compris) que la junte militaire algérienne, qui a phagocyté les instances sportives nationales comme le montre clairement ce match pour le moins inattendu en dehors des pelouses, considère comme un «slogan politique ».
Cette histoire hallucinante a valu à l’équipe algérienne sa sortie de la compétition de la coupe de la CAF après son refus de jouer dimanche 28 avril le match retour à Berkane conformément à la décision de l’instance africaine. Laquelle a attribué à RS Berkane, qualifié automatique pour la finale contre le club Zamalek du Caire, une victoire 3-0 par forfait en raison de la confiscation par le pouvoir algérien de son maillot officiel et son refus de le lui restituer comme l’ont exigé les responsables de la CAF. Or, cela fait trois ans que RS Berkane joue avec ce maillot, ce qui signifie qu’il a été validé par les instances de la CAF depuis longtemps. Mais tout à leur ignorance frappante et leur hostilité aveugle à l’encontre du Maroc, les maîtres d’Alger en treillis ont cru que les clubs de football décident à la dernière minute de jouer avec les maillots qui leur plaisent.
Le grand gagnant du délire du régime algérien est le sponsor de RSB Berkane, la marque de thé Dahmiss qui, inconnu jusque-là du grand public, a bénéficié à la faveur de cette affaire d’un énorme coup de pub gratuit. Le maillot du club berkani, vendu 200 DH, connaît également depuis l’éclatement de ce différend invraisemblable une demande exceptionnelle au Maroc et à l’étranger et un vif intérêt auprès des fans du football. On dit merci qui. En Algérie, le pouvoir militaire adore se tirer des balles dans le pied, le sport où il est d’une performance inouïe.
