Le calvaire des familles des otages marocains à Myanmar, ex-Birmanie, continue. Les libérations se font au compte-goutte au gré du paiement de rançons réclamées par les ravisseurs. Ces derniers exigent pour la libération de chaque séquestré une somme de 8000 dollars sous forme de Bitcoins. La conclusion de la première opération a permis à un jeune marocain en captivité d’être relâché après réception des fonds, transférés par sa famille, via un circuit très complexe. Il parait qu’une ONG internationale du nom de «Global Advance Projects» qui lutte contre la traite des êtres humains joue le rôle d’intermédiaire entre le gang des kidnappeurs et les proches des captifs. Ces derniers sont en contact avec cette organisation pour qu’elle coordonne les actions de libération des autres otages marocains qui se comptent en dizaines. Ces ont été attirés par de pseudo offres d’emploi dans le commerce électronique. Des entités opérant sous la forme d’entreprises, installées à la frontière entre la Thaïlande et la Birmanie, leur avaient promis une rémunération intéressante , couvrant à la fois leurs frais d’hébergement et de transport. Ces personnes ont été prises au piège depuis le Maroc par le biais de citoyens agissant sous un faux profil, servant eux-mêmes de relais à d’autres Marocains déjà basés en Birmanie. Faux emplois, vraie entreprise criminelle.
- jeu, 21 novembre 2024