Le dénommé Mehdi Ghezzar est en train de payer très cher ses propos diffamatoires et injurieux proférés le 25 août dernier à l’encontre du Maroc sur le plateau d’une télé algérienne à la solde des généraux au pouvoir. Pour avoir osé se vautrer dans la fange de l’offense et de l’invective pour plaire au régime militaire en place à Alger, celui qui était jusque-là inconnu au bataillon au Maroc a non seulement été viré de l’antenne de Radio Monte Carlo ( RMC) où il chroniquait sans faire de vagues mais il se retrouve avec un procès sur le dos qui lui a été intenté par le Club des avocats du Maroc qui a saisi le parquet de Paris. «Les propos antisémites et diffamatoires tenus par Monsieur Mehdi Ghezzar, chroniqueur de l’émission Les Grandes Gueules diffusée sur la chaîne RMC, qui, au-delà de constituer une attaque contre l’honneur du Royaume du Maroc, encouragent la haine raciale et incitent à la discrimination, conformément aux dispositions de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse», ont écrit les plaignants dans leur requête où ils ont détaillé les multiples infractions, comme la diffamation, l’antisémitisme, l’incitation à la haine raciale dont s’est rendu coupable ce drôle de personnage qui a montré son vrai visage dans son pays d’origine, celui de la haine et de la méchanceté.
Après avoir réalisé la gravité de ses propos inacceptables, il a tenté, via une vidéo postée sur les réseaux sociaux, un mea culpa pitoyable en présentant ses excuses au « peuple marocain ».
Avant de commettre son suicide médiatique, M. Ghezzar était présenté dans certains milieux français comme un modèle de réussite issu de l’immigration. Le voilà qui devient brutalement le symbole d’une faillite morale sans nom en trahissant au passage son véritable statut: Un homme en service commandé qui émarge chez le régime honni d’Alger. Celui qui possède des garages de réparation de voitures dans la banlieue parisienne a commis plus qu’un dérapage. Une sortie de route ignoble et impardonnable.