Ils ont espéré jusqu’au bout échapper aux bulldozers du wali de la région de Casablanca-Settat Mohamed Mhidia. Désillusion sur toute la ligne. « Ils », ce sont les propriétaires des restaurants de plage et autres paillotes installés sur le littoral de Dar Bouazza, à Tamaris dans la périphérie de Casablanca. Babaloo Beach, Baya Beach, Sunny Beach, Malibu Beach, Taloche, Atlantic Boulevard, Seven Beach Balboa…Les tenanciers de ces lieux de restauration et de détente, très fréquentés pendant les week end par une clientèle casablancaise en quête d’échappatoire, sont bien assurés de perdre leur business qu’ils ont mis des années à construire… Les intéressés se sont vus notifiés récemment par le qaïd de Dar Bouazza une mise en demeure pour qu’ils libèrent le domaine maritime occupé « sans base légale » émanant du gouverneur de la province de Nouaceur Abdallah Chater . Mhidia arrive, adieu plages privées et paillotes, emportées par la Nouvelle Vague!
