Oh la vache!

El Badraoui rattrapé par ses accointances dans le monde des subventions agricoles…

Juste après avoir assisté à la  séance de l’élection de son successeur  à la tête du Raja, Abdelaziz El Badraoui a filé dare-dare vers le siège de la BNPJ à Casablanca. Rattrapé  par ses activités dans  le domaine agricole en particulier,   ce natif de Rabat en 1978 a été  convoqué pour répondre à des questions en relation avec l’une de ses activités très peu connue du grand public, celle de l’engraissement  de bovins. Ce passionné de chevaux  propriétaire d’écuries situées à Benslimane est aussi un grand éleveur de vaches  laitières  de boucherie. Un filon très juteux grassement subventionné par le ministère de l’Agriculture aussi bien pour la partie production de lait que l’insémination artificielle. Et sur cet aspect de semences généralement importées, sur lequel pèse des soupçons de trafics, que M. El Badraoui a été interrogé par les enquêteurs.  Ces derniers sont chargés de remonter toute la filière  des aides de l’État en faveur de cet élevage en particulier  et qui se chiffrent en dizaines de milliards.  Par ailleurs, l’ex-patron éphémère du Raja est également  dans le viseur  sur des dossiers  en relation avec les  contrats de gestion déléguée  signés par sa société de ramassage des ordures du nom de Ozone  avec un certain nombre de villes. La première ville ou son enseigne a obtenu son premier  contrat est Bouznika dont le président istiqlalien, M’Hamed Karimine, aux manettes d’une entreprise bovine et équine prospère, a fait l’objet d’une destitution confirmée le 3 mai dernier  par le tribunal administratif de Casablanca pour des infractions constatées dans la gestion de la commune.  Selon une source  proche des affaires de Bouznika, M.M. El Badraoui et  Karimine sont liés par la passion de l’élevage et l’amour des activités champêtres. Comme la traite de toutes les vaches ?

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