Malgré une concurrence de plus en plus forte et un contexte réglementaire contraignant conjugués aux contrecoups de la crise internationale, le groupe Maroc Telecom a réussi à tirer son épingle du jeu en finissant l’année sur des résultats conformes aux objectifs tracés.
La politique gagnante de l’opérateur s’est traduite par une hausse de la base clients essentiellement des filiales africaines de l’ordre de 1,6%, atteignant, à fin 2022, 75,4 millions d’usagers. A cette date, le chiffre d’affaires est ressorti à 35,7 milliards de DH en 2022, en légère baisse de 0,2% (-0,5% à change constant). La croissance des revenus des filiales Moov Africa ainsi que celle des activités de l’Internet fixe au Maroc sont venues compenser partiellement la baisse du régime du Mobile au Maroc qui évolue dans un contexte conjoncturel, concurrentiel et réglementaire contraignant.
Quant au résultat opérationnel (EBITA) ajusté, il s’élève à 11 468 millions de DH , en recul de 1,0% (1,4% à change constant). Si le Résultat Net ajusté Part du Groupe (RNPG) baisse de 3,3% à change constant pour atteindre 5 820 millions de DH, encore une fois, ce sont les filiales africaines de Maroc Telecom qui ont contribué grandement à sa performance et au maintien de son niveau élevé de profitabilité. Fidèle à sa démarche d’anticipation des besoins des clients en termes de qualité de service et de produits innovants et créateurs de valeur, Maroc Telecom poursuit sa politique volontariste et très dynamique d’investissements, réseaux Data et Mobile. Là réside sans conteste le secret de la croissance soutenue du groupe, en interne et à l’international, qui lui permet de prendre naturellement le leadership de la transformation digitale. Ce n’est pas un hasard si la meilleure connectivité portée par la 4G pour le grand public et les entreprises est offerte par l’opérateur historique.
Les fondamentaux du groupe restent, quant à eux excellents, à savoir le maintien d’une profitabilité élevée avec un niveau de marge d’EBITDA ajusté du groupe à 51,8%, le maintien à un degré élevé du niveau d’investissements (hors fréquences et licences) représentant 21,2% des revenus à fin 2022. La Dette Nette reste tout aussi maîtrisée représentant 0,8x l’EBITDA. Ces indicateurs, à faire pâlir de jalousie les envieux, sont le fruit d’une culture d’entreprise forte et un modèle économique dynamique.