Sans conteste, les grands perdants du triple scrutin du 8 septembre 2021 sont les islamistes. La majorité écrasante de leurs têtes de liste n’ont pas pu se faire réélire. A tout seigneur tout honneur, Saadeddine Al Othmani, Premier ministre sortant et chef démissionnaire du parti, a mordu la poussière à la circonscription Rabat-Océan dite «circonscription de la mort» où pas moins de 19 listes étaient en lice pour quatre sièges. En tenant à reconquérir son siège de député dans la capitale plutôt que dans son fief d’Inezgane dont il est le député sortant, le psychiatre de Mohammedia a pris un grand risque. S’il voulait mesurer le degré de sa popularité, il a été largement servi. Idem pour Nabil Benabdallah. Le secrétaire général du PPS. Battu, il n’a pas fait le poids face aux vainqueurs : le PAM Mehdi Bensaïd, Abderrahim Ouaslam du RNI et l’Istiqlalien Abdelilah Idrissi Bouzidi…
