Mais qui est donc derrière le mystérieux faux document relayé dans la soirée du jeudi 3 octobre 2024 par les réseaux sociaux et certains médias indiquant qu’un lot d’eau de Ain Atlas ne répondait pas aux normes de qualité suite à l’analyse d’un prélèvement effectué auprès d’une laiterie ?
Portant la signature du chef de la délégation préfectorale des arrondissements El Fida Mers Sultan, le document a d’autant plus les apparences de la fiabilité qu’il porte le logo du ministère de la Santé et de la Protection sociale. Mais c’est un fake !
Dans une réaction rapide, le ministère de la santé dément la véracité du document, en précisant qu’il n’a rien d’officiel tout en ajoutant que les informations portant sur la prétendue non-conformité de l’eau minérale naturelle de la marque Aïn Atlas, sont fausses et sans aucun fondement. Déclarée eau minérale naturelle depuis 2012, Aïn Atlas provient de la source Hamou Agamgam, située à quelques kilomètres d’Oulmès dans le Moyen-Atlas.
Si le démenti rapide du ministère de la Santé a permis de déjouer ce qui ressemble à un acte malveillant aux objectifs inavoués, une enquête s’impose pour identifier l’auteur ou les milieux à l’origine de cette démarche malintentionnée visant manifestement à porter atteinte à l’image de marque d’une grande entreprise nationale, en l’occurrence les Eaux minérales d’Oulmes dont le produit-phare est Sidi Ali. De prime abord, les soupçons se dirigent potentiellement vers un concurrent en mal de succès et jaloux de la popularité de la qualité des produits des Eaux minérales d’Oulmès et de leur popularité…