La RASD sera traitée désormais en tant que tel : Une entité fantomatique, sans existence réelle ni légale. Et les chimères, qui veulent se passer pour une réalité, n’ont pas de place dans les grands forums internationaux réunissant l’Union africaine (UA) avec des pays partenaires comme les États-Unis, la Chine, le Japon ou la Russie… Ainsi en a décidé l’organisation continentale lors des travaux de la 45ème session du Conseil exécutif qui s’est tenu les 18 et 19 juillet dans la capitale ghanéenne, Accra.
L’UA, sur demande de son Conseil exécutif, vient de mettre le holà à une dérive qui a longtemps duré. Introduite par l’Algérie qui a usé de son influence sonnante et trébuchante pour acheter en 1982 un siège de membre à la RASD ! Une hérésie à la fois juridique et politique puisque cette entité ne dispose ni de territoire, ni de population, encore moins d’un siège à l’ONU qui d’ailleurs n’accepte en son sein que les États indépendants. En interdisant au pantin d’Alger la présence dans les réunions avec les partenaires étrangers du continent, l’UA n’a fait que corriger une injustice flagrante commise contre le Maroc et son intégrité territoriale. Une décision qui a déplu évidemment au représentant de la diplomatie algérienne, Ahmed Attaf, qui a dans un discours de stérile et plein de perdant s’en est pris au Maroc sans le citer en fustigeant « la volonté de certains de consacrer la politique d’exclusion, ou plutôt l’exclusion d’un membre fondateur de notre organisation en empêchant sa participation à la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique-TICAD ». Autres temps, autre ton. Alger de plus en plus isolé avec sa pitoyable créature a perdu toute crédibilité et rase désormais les murs. Fragilisé par ses propres contradictions et l’incurie de ses dirigeants, déstabilisé par la dynamique vertueuse introduite par le Maroc dans sa relation africaine, l’Algérie n’est plus en position d’imposer son diktat en jouant les uns contre les autres. L’Afrique est plus que jamais unie contre les forces de la division et les champions de la duplicité. La prochaine étape naturelle qui doit découler de la décision de l’UA ? l’expulsion du virus rasdien des instances de l’organisation continentale pour rétablir totalement le Maroc dans ses droits légitimes.