En réaction aux nouvelles attaques meurtrières russes contre les civils ukrainiens à l’est du pays, l’Otan a annoncé dimanche 15 janvier sa volonté de livrer à Kiev de l’armement lourd. C’est ainsi que la France, l’Allemagne et les États-Unis ont promis l’envoi de blindés d’infanterie ou de chars de reconnaissance. Pour sa part, le Royaume-Uni a annoncé, samedi 14 janvier, son intention de livrer 14 chars Challenger 2. La Pologne, quant à elle, s’était dite prête à livrer 14 chars lourds allemands Leopard 2. Ce que l’Occident a jusqu’ici refusé de faire, fournir à l’Ukraine des armes lourdes, par crainte d’être entraîné dans la guerre n’est plus une ligne rouge. Voilà qui pourrait déboucher sur une internationalisation du conflit et son débordement au-delà de l’Ukraine, objectif inavoué poursuivi visiblement par Moscou via son acharnement contre l’Ukraine.
Un conflit qui a démarré il y a environ un an et que rien ne semble pouvoir arrêter, tellement le Russie de Poutine est déterminée à aller jusqu’au bout de sa folie destructrice dont les conséquences ont profondément affecté la planète en provoquant la flambée des prix des matières premières et des produits alimentaires. Pays agressé, l’Ukraine a besoin de manière vitale d’armes sophistiquées pour contrer les assauts répétés de l’armée russe qui la mettent en difficulté sur le terrain. A la guerre comme à la guerre. Et le sang appelle le sang.