Bourbier ukrainien : Donald Trump et l’Otan désarmés

Le bras de fer s’installe…Qui finira par vaincre l’autre ?

Laila Lamrani

Donald Trump ne veut plus que Vladimir Poutine le mène en bateau. Lundi 14 juillet, lors d’un rendez-vous dans le Bureau ovale avec Mark Rutte, le secrétaire général de l’Otan, le président américain a promis une aide militaire à l’Ukraine, notamment les systèmes de défense antiaérienne « dont ils ont désespérément besoin », dont la facture devra être réglée, selon lui, par l’OTAN.

« Mes conversations avec [Vladimir Poutine] sont toujours très plaisantes. Et puis le soir, il sort les missiles », a justifié Donald Trump. « Je ne dirais pas que c’est un assassin », a-t-il poursuivi à propos du président russe et de son invasion de l’Ukraine, « mais il a trompé beaucoup de monde »., at-il ajoute, tout en posant un ultimatum en menaçant Moscou et les alliés de ce dernier de lourds droits de douane. Concrètement, Trump envisage d’imposer des droits de douane de 100 % à la Russie et des sanctions secondaires pour les pays qui achètent du pétrole russe, a précisé un responsable de la Maison-Blanche à CNN. «J’espère que nous n’aurons pas à aller jusque-là », a toutefois indiqué le président américain. Selon l’institut économique IfW Kiel, l’aide américaine globale, milliards d’euros (environ 130 milliards de dollars entre début 2022 et fin 2024. Ce n’est pas ma guerre, a martelé Donald Trump à plusieurs reprises, une guerre qu’il avait promis d’arrêter en 24 heures s’il redevenait président des États-Unis. Mais Vladimir Poutine a visiblement un autre agenda, répandant la peur en Europe dont les dirigeants ont décidé d’augmenter leurs budgets de défense pour pouvoir faire face à une éventuelle attaque russe.

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