Donald Trump a promis de ne pas repartir bredouille d’Arabie saoudite, sa première tournée à l’étranger depuis son retour à la Maison-Blanche. Promesse concrétisée au-delà des attentes.
Laila Lamrani
Le président américain a été reçu en grande pompe mardi 13 mai 2025par le prince d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane. Son avion a été escorté par plusieurs appareils de combat F-15 saoudien à son arrivée sur le sol du très riche royaume du Golfe. Accompagné par les principaux membres de son cabinet et de certains grands patrons américains ainsi que de son conseiller, Elon Musk, Donald Trump s’est rendu à un forum économique qui se déroule dans la capitale saoudienne, Ryad.
Mardi, dans un communiqué, la Maison Blanche a vanté un contrat de ventes d’armes de 142 milliards de dollars passé avec l’Arabie saoudite à l’occasion de la visite du chef d’Etat. Il s’agitait, selon Washington, du contrat le «plus important de l’histoire». Il doit permettre à la monarchie saoudienne de se procurer «des équipements militaires de pointe auprès d’une douzaine d’entreprises de défense américaines», a précisé la Maison Blanche. La défense aérienne, les missiles, la sécurité maritime et les systèmes de communication sont particulièrement concernées. Ce contrat s’inscrit dans le cadre d’une promesse d’investissement formulée en janvier 2025. Mohammed ben Salmane, s’était alors engagé à injecter 600 milliards de dollars aux États-Unis. Donald Trump avait immédiatement annoncé que la somme serait arrondie à «1 000 milliards». Business as usual.