Ce lieu côtier a été la cible de tirs de missiles sionistes dans la nuit du lundi 9 au mardi 10 septembre alors qu’il était censé être protégé des attaques de l’occupation aux crimes atroces sans précédent.
L’armée d’occupation terroriste israélienne poursuit ses bombardements génocidaires à Gaza en visant sciemment des civils sans défense. Aucun endroit dans l’enclave dévastée n’est à l’abri des atrocités sionistes qui ont dépassé toutes les limites de l’humainement supportable.
Ainsi de la zone humanitaire d’Al-Mawasi, une bande de terre côtière dans laquelle les déplacés gazaouis sont supposés être en sécurité. Pourtant, le lieu a été la cible de tirs de missiles dans la nuit du lundi 9 au mardi 10 septembre. Selon la défense civile de Gaz, le bilan de ce énième crime abominable est lourd : 40 personnes tuées et 60 blessés dont la majorité sont des enfants. Comme après chaque massacre de Palestiniens, l’armée barbare sioniste a justifié ces bombardements atroces en débitant des mensonges. « L’opération (…) ciblait des membres importants du Hamas qui avaient été directement impliqués, personnellement, dans les massacres du 7 Octobre en Israël », a claironné, l’air arrogant et sur un ton désinvolte Olivier Rafowicz, porte-parole des brigades sanguinaires de l’occupation.
Certains civils interrogés par l’AFP nient la présence de militants du Hamas. « Il n’y a pas de combattants ici, seulement des gens déplacés », affirme un homme. En juillet 2024 déjà, cette zone avait été visée. Les Palestiniens de Gaza se voient comme des « zombies » livrés à eux-mêmes, a affirmé mardi à Bruxelles le coordinateur de l’ONU pour l’aide humanitaire aux Territoires palestiniens, Muhannad Hadi. « Tout ce que vous considérez comme quelque chose d’acquis, ou pour lequel vous travaillez tous les jours, n’existe pas pour la majorité de la population de Gaza », a-t-il encore affirmé. «Beaucoup de gens n’ont rien à manger» ou n’ont pas d’accès à l’eau potable, à l’électricité, a expliqué Muhannad Hadi. Alors que les enfants du monde entier ont repris le chemin des écoles, moins 45 000 enfants de six ans n’ont pas eu ce droit dont ils sont privés dans la bande de Gaza martyre ou les écoles ont été détruites par la bande barbare à Netanyahou. La grande majorité d’entre eux ont été déplacés de leurs maisons et sont confrontés dans des conditions d’une extrême dureté à une lutte quotidienne pour la survie.
Dans un communiqué rendu public dimanche 8 septembre, à la veille de la rentrée scolaire, le ministre palestinien de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur a souligné que la guerre affectait 25 000 enfants dont 10 000 élèves, déplorant la destruction de 90% d’écoles publiques. « Les enfants de la bande de Gaza ont perdu leur maison, les membres de leur famille, leurs amis, leur sécurité et leur vie quotidienne », a déclaré pour sa part Adele Khodr, directrice régionale de l’UNICEF pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. « Ils ont également perdu le lieu de refuge et de stimulation que leur offrait l’école, ce qui fait que leur avenir prometteur risque d’être assombri par ce conflit épouvantable.» Ce n’est pas un conflit, c’est un géncocide, qui se déroule en direct depuis près d’un an, sous les yeux d’une communauté internationale complice et passive, visant essentiellement une population sans défense.