Guerre génocidaire contre les Gazaouis : Les journalistes sauvagement éliminés 

Le journaliste feu Anas Al Sharif.

Selon le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), quelque 192 journalistes ont été tués depuis le début de la guerre génocidaire livrée depuis le 7 octobre 2023  par les sionistes à la population de Gaza. 

Laila Lamrani

Le CPJ estime qu’au moins 178 de ces journalistes sont des Palestiniens tués par Ie régime d’occupation sioniste. Cinq journalistes d’Al Jazeera, dont le célèbre reporter Anas al-Sharif sont les derniers membres des médias à avoir perdu la vie, tués dimanche 10 août lors d’une frappe criminelle  près de l’hôpital Al-Shifa de Gaza. Sharif et un autre correspondant, Mohammed Qreiqeh, ainsi que les cameramen Ibrahim Zaher, Mohammed Noufal et Moamen Aliwa se trouvaient dans une tente réservée aux journalistes à l’entrée principale de l’hôpital lorsque celle-ci a été touchée. 

Âgé de 28 ans, Anas al-Sharif  apparaissait fréquemment dans des reportages en direct pour rendre compte de la situation sur le terrain dans des zones proches des sites bombardés ou des combats. Un témoin gênant pour les assassins de Tel Aviv dont les crimes abominables sont documentés par ce reporter et ses collègues. Les Forces de défense israéliennes (FDI) ont confirmé avoir pris pour cible Sharif, affirmant qu’il avait « dirigé une cellule terroriste du Hamas» pour justifier son élimination mais comme d’habitude elles n’ont pas  fourni de preuves à l’appui de ce mensonge.  Sharif était marié et avait une fille de quatre ans, Sham, et un fils d’un an, Salah. Il a été séparé d’eux pendant de longues périodes pendant la guerre, alors qu’il continuait à rendre compte de la situation depuis le nord du territoire, après avoir refusé de suivre les ordres d’évacuation israéliens En décembre 2023, il a perdu son père, Jamal al-Sharif, dans un bombardement visant la maison familiale.

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