Tayyip Erdogan annonce que la Turquie veut rejoindre l’OCS, une première pour un membre de l’OTAN. Le raïs a déclaré qu’il visait l’adhésion à l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) pour la Turquie, membre de l’OTAN, ont annoncé samedi le radiodiffuseur NTV et d’autres médias.
Le président turc s’exprimait devant des journalistes après avoir participé au sommet de l’OCS en Ouzbékistan avant de se rendre aux Etats-Unis. « Nos relations avec ces pays vont passer à une position bien différente avec cette étape », a déclaré Erdogan. « Lorsqu’on lui a demandé s’il voulait parler d’adhésion à l’OCS, Erdogan a répondu : « Bien sûr, c’est l’objectif ». La Turquie un membre important de l’OTAN, il aura du mal à convaincre Washington de son intention de rejoindre l’OCS à moins qu’il veuille s’en servir comme moyen de pression pour obtenir ce qu’il attend des Etats-Unis. La Turquie est actuellement un partenaire de dialogue de l’OCS, dont les membres sont la Chine, la Russie, l’Inde, le Pakistan, l’Iran, le Kirghizistan, le Tadjikistan, le Kazakhstan et l’Ouzbékistan. Au cours des discussions bilatérales du sommet, M. Erdogan s’est entretenu avec le président russe Vladimir Poutine. M. Erdogan a déclaré que la Turquie et la Russie avaient conclu un accord pour résoudre un différend concernant une centrale nucléaire en cours de construction à Akkuyu, dans le sud de la Turquie. NTV a rapporté qu’Erdogan avait déclaré que l’entrepreneur turc IC Ictas avait été réintégré dans le projet, confirmant les commentaires de deux sources à Reuters vendredi. Le mois dernier, la société nationale russe d’énergie nucléaire Rosatom, qui gère le projet, a mis fin à son contrat avec IC Ictas en raison de ce qu’elle a appelé « de nombreuses violations ».
« Si Dieu le veut, nous serons en mesure de terminer et d’inaugurer la première unité (Akkuyu) en 2023 », a ajouté Erdogan.