Rien ne fera plaisir à de nombreux dirigeants et aux peuples du monde entier que de voir ce criminel de guerre de la pire espèce tomber dans les filets de la justice et payer pour ces crimes abominables contre les civils de Gaza.
Jamil Manar
Un tournant pour la justice internationale. La Cour pénale internationale (CPI) a émis jeudi 21 novembre un mandat d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou « crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis à Gaza depuis le 7 octobre 2023. L’ex-ministre de la Défense Yoav Gallant est également visé. Malgré les grosses pressions subies par la Cour notamment de la part des Américains, les magistrats ont tenu bon et agi conformément au droit. Les 124 Etats parties ayant signé et ratifié le statut de Rome de la CPI sont désormais juridiquement tenus d’arrêter le Premier ministre israélien s’il pénètre sur leur sol. En Europe, tous les membres de l’UE, à l’exception de la Hongrie, sont États parties à la CPI.
En France, le malaise des autorités est flagrant à cause du flou entretenu sur la position de Paris si le sanguinaire du Proche-Orient débarquait sur le sol français.
Le président français Emmanuel Macron n’a fait aucun commentaire après la décision de la Cour pénale internationale. Bien que Paris affirme respecter le droit international, le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a évoqué l’immunité des chefs d’État, rendant son arrestation très peu probable. Le boucher du sionisme peut compter généralement sur l’indulgence de ses complices occidentaux connus qui lui ont donné le feu vert pour massacrer la population de Gaza au nom de la « légitime-défense ». A commencer son plus grand allié, les Etats-Unis, le président américain Joe Biden ayant jugé le mandat d’arrêt « scandaleux ».