C’est au tour des casques bleues, appartenant la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) d’être la cible de l’armée sioniste. Décidément, Netanyahou, tout a sa folie terroriste, ne s’interdit rien.
L’attaque a commencé il y a une dizaine de jours sous forme d’une entrée « en force » de deux chars dans l’une des positions de la Finul. Témoins gênants des massacres perpétrés contre les civils libanais, les soldats onusiens sont vus d’un mauvais œil par Netanyahou et son cabinet génocidaire qui leur a demandé de quitter la zone frontalière dans le sud du Liban. Mais cette mission de la paix a refusé de répondre à l’injonction sioniste malgré les attaques répétées de l’armée israélienne qui a fait cinq blessés parmi le contingent compose en grande partie de soldats italiens. D’ailleurs, la première ministre italienne Giorgia Meloni a annoncé mardi 15 octobre son intention de se rendre au Liban, tout en affirmant
devant la Chambre des députés, qu’un retrait de la Finul dicté par Israël constituerait une « grave erreur», alors que le sanguinaire de Tel Aviv a exhorté le secrétaire général de l’Onu Antonio Guterres à mettre les Casques bleus « à l’abri immédiatement ». «Nous considérons l’attitude des forces israéliennes complètement injustifiée, et c’est en outre une violation flagrante de ce qui est affirmé par la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies», a-t-elle expliqué. La résolution 1701 indique que seuls l’armée libanaise et les Casques bleus doivent être déployés dans le sud du Liban et stipule la cessation des hostilités des deux côtés de la frontière.
Pour sa part, le président français Emmanuel Macron a tenu à faire savoir mardi 15 octobre lors du Conseil des ministres, que le Premier ministre israélien ne doit pas « s’affranchir des décisions de l’ONU», rappelant que c’est une résolution onusienne qui est à l’origine de la création d’Israël. Une déclaration qui lui a valu une réaction courroucée de Netanyahou dont les relations avec M. Macron sont devenues très tendues.
Les attaques contre la FINUL ont fait également adi l’objet d’une réunion lundi 14 octobre au Luxembourg d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE. « Les 27 États membres se sont mis d’accord pour demander à Israël d’arrêter ses attaques contre la Finul (…) Il est complètement inacceptable d’attaquer les troupes de l’Onu », a déclaré le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell. S’ils continuent à l’énerver, le fou furieux de Tel Aviv, enfant gâté criminel de l’Occident complice, est capable de faire bombarder le siège de l’ONU…