Un homme a tué deux personnes à l’arme automatique, lundi 16 octobre en début de soirée, à Bruxelles. Le principal suspect, qui avait pris la fuite, n’a pas été arrêté puisqu’il a été tué mardi 17 octobre au matin. Touché par des tirs lors d’une l’opération de police, il est décédé peu après, a indiqué le parquet fédéral belge. Au cours de cette soirée, un match de foot entre la Belgique et la Suède se déroulait à Bruxelles, au stade Roi Baudouin, dans le cadre des qualifications pour l’Euro 2024. Il a été interrompu à la mi-temps et les autorités ont confiné les supporters du stade avant de commencer à les évacuer en toute sécurité vers minuit. Sur une vidéo de l’attaque diffusée sur le site du journal flamand Het Laatste Nieuws, un homme portant un gilet orange fluo tire à l’arme automatique puis s’enfuit en scooter. Au moins quatre coups de feu sont audibles. Les deux personnes visées ont été tuées. L’une est de « nationalité suédoise », l’autre « d’origine suédoise», a précisé mardi matin le procureur fédéral Frédéric Van Leeuw.
Activement recherché depuis la survenue de l’attaque, le suspect a été localisé par la police belge qui a lancé mardi matin une intervention dans la commune bruxelloise de Schaerbeek, où un immeuble avait été perquisitionné dans la nuit. La police a alors ouvert le feu lors de l’opération. Le parquet fédéral belge a d’abord annoncé l’interpellation du suspect, touché par balles. Avant de faire part de son décès. «L’auteur de l’attentat terroriste à Bruxelles a été identifié et est décédé», a confirmé la ministre belge de l’intérieur, Annelies Verlinden, saluant le travail des services de renseignement et de sécurité. L’homme tué serait un Tunisien de 45 ans qui avait demandé l’asile en Belgique en novembre 2019. Il était connu des services de police pour « des faits suspects de trafic d’êtres humains», «séjour illégal » et « atteinte à la sûreté de l’État ». Le ministre belge de la justice, Vincent Van Quickenborne, a toutefois précisé qu’il ne présentait « aucune indication concrète de radicalisation ». Dans une vidéo non authentifiée publiée sur les réseaux sociaux lundi soir, le suspect revendique le meurtre de trois personnes pour « venger les musulmans ». Il revendique également son appartenance à l’organisation État islamique.Même donnée pour morte plusieurs fois par les Occidentaux, le label de cette organisation reste en service.