Le président de la chambre des représentants Rachid Talbi Alami a donné rendez-vous à une équipe du canard dans une ferme animalière où les ânes et les loups pavanent sous le regard amusé des chevaux.
Entre vous et Abdelilah c’est la guerre ouverte. Qu’est-ce que vous n’aimez pas en lui ?
Tout en lui me révulse au plus haut point. Comme je l’avais dit de manière allégorique, Benkirane est un vieux loup, aigri indigne de confiance, qui radote et dont les cris sont devenus inaudibles.
Mais ce loup a quitté la bergerie. Plus de risques qu’il fasse de nouveau des dégâts dans le troupeau, non ?
Balayés démocratiquement comme des ordures par le peuple après les avoir démasqués, ils en ont fait lui et ses congénères pendant 10 ans. Ils ont infesté l’administration, tiré vers le bas la fonction politique et vendu l’illusion du changement au petit peuple. Les résultats sont désastreux. Benkirane et ses ouailles sont la pire race politique que le Maroc ait jamais connue.
Mais c’est son rôle de crier au loup…
Non, son rôle est de se la fermer et de bouffer sa pension de retraite de 70.000 DH qu’il avait obtenue justement en tant que retraité de la politique. Un engagement qu’il n’a pas respecté – ce qui n’est étonnant de la part d’un homme dont la vie est un long chapelet de reniements et de volte-faces – puisqu’il est revenu à la politique par la fenêtre de la chefferie de son parti…
Pour Benkirane, vous êtes un âne, ou un petit âne ingrat qui n’entend rien au gingembre mais expert en chèque sans provision…
Contrairement au loup, un âne est un bosseur et fidèle qui travaille dur et en silence, incapable de perfidie et encore de moins de prédation.
Le président de la chambre des représentants que vous êtes doit en principe parler de sujets en relation avec sa fonction en des termes corrects et non pas lancer des noms d’oiseaux…
Personnellement, je ne sais pas parler un autre langage. J’estime que j’élève le débat dans ce pays que les loups et les ânes s’emploient à faire baisser.