« Je n’organise pas des soirées religieuses »

Saad Lamjarred

Une équipe du canard a rencontré le crooner marocain Saad Lamjarred dans une soirée où il joue les séducteurs auprès des invités…

Vous encourez jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle après le renvoi aux assises de l’affaire où vous êtes accusé de viol aggravé…

Je ne risque rien du tout. Ce sont des ragots colportés par radio médina. Je suis un chanteur talentueux persécuté par des petits maîtres-chanteurs… Vous savez, je suis en train de payer la rançon de la célébrité. Je connais la chanson…

Mais ce n’est pas une fake news. Vous êtes bel et bien impliqué dans une affaire de viol sur une jeune fille française nommée Laura P., en octobre 2016 à Paris…

C’est cela les soirées des célébrités qui ont des fans par millions. Alcool, drogue, fornication, viol et overdose. C’est cela le menu. Ce n’était pas une veillée religieuse avec des saintes nitouches et de l’eau bénite que j’ai organisée dans ma chambre d’hôtel. Il faut savoir quand même ce que l’on veut et où l’on pose ses fesses…

Reconnaissez-vous avoir violé votre accusatrice ?

Je ne sais pas et je ne me rappelle de rien. Quand on est un immense artiste, qui a ses entrées partout, on ne se souvient pas de ces choses-là. On plane tout le temps et par conséquent, on devient incontrôlable. Du coup, on ne sait pas vraiment où l’on met les pieds et surtout le braquemart…

Auriez-vous des trous de mémoire?

Oh, les trous !  J’adore ! J’ai fait mon trou dans le domaine du chant, je bois comme un trou et d’après mon avocat, je risque de revenir au trou pour m’être laissé happer par un trou…

Mais paradoxalement vous bénéficiez toujours du soutien indéfectible de vos fans qui pensent que vous êtes innocent…

Mes admirateurs au Maroc et dans le monde arabe m’aiment trop pour croire que je suis un serial violeur. Ils sont scandalisés par cette affaire à en perdre la voix.

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