Le gouvernement marocain et le groupe suédois Corral Holdings ont chacun déposé un recours auprès du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI). Selon le site Internet du CIRDI, les demandes de rectification des deux parties ont été enregistrées le 3 septembre 2024.
Objectif : demander la rectification de la décision du tribunal dans le différend portant sur la raffinerie SAMIR. Le 15 juillet 2024, cette instance a condamné le Maroc à payer 150 millions de dollars de dommages et intérêts à Corral Holdings, l’actionnaire majoritaire de l’entreprise en faillite depuis 2015. Bien que le montant soit nettement inférieur aux 2,7 milliards de dollars initialement demandés par Corral, la partie marocaine, défendue par l’avocat Hicham Naciri, n’a pas été satisfaite par cet arrêté. Cette indemnisation, aussi modique soit-elle par rapport à ses prétentions financières de départ, ressemble à une prime à l’escroquerie, au regard de l’ampleur de la prédation auquel ce Saoudien de nationalité né en Éthiopie, a soumis pendant des années les comptes de la raffinerie tout en laissant derrière lui des créances se chiffrant en dizaines de milliards de DH auprès des banques, de l’administration de la douane et bien d’autres fournisseurs. Cerise sur le gâteau, il n’a pas non plus respecté engagements de moderniser l’outil de production et d’injecter de l’argent frais dans l’entreprise en vue de la sortir de la mauvaise passe financière ou il l’a mise par ses actes délictuels. Tout à sa malhonnêteté, le fossoyeur saoudien de la Samir a mis en cause dans sa requête la responsabilité du Maroc dans cette faillite douteuse en lui réclamant une compensation mirifique ! Mohammed Al Hussein Al Amoudi fait partie des hommes d’affaires saoudiens placés en 2017 en résidence surveillée dans un hôtel de luxe a Riyad par le Prince Mohamed Ben Salmane. On lui reprochait d’avoir touché de manière indue la bagatelle de 3 milliards de dollars dans un projet de fermes spécialisées dans la production de lait en Éthiopie, monté en association avec l’ancien ministre des Finances du royaume, Ibrahim Al Assaf. Dans sa conception du business, Al Amoudi est habitué à agir frauduleusement pour avoir le beurre et l’argent du beurre.