Le conflit opposant les chauffeurs de taxis aux conducteurs de véhicules de transport avec chauffeur (VTC), sur fond d’agressions de ces derniers par les premiers, pourrait bientôt prendre fin. Parole de Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, qui a annoncé, le mardi 28 janvier dernier, devant la Chambre des conseillers qu’une étude est en cours pour encadrer et légaliser l’activité de ces applications mobiles qui se déroule jusqu’ici en dehors d’un cadre réglementaire clair et reconnu. Résultat : Elles sont combattues par les taxis qui les accusent de concurrence déloyale et d’opérer dans la clandestinité alors que les deux modes de transport peuvent parfaitement cohabiter.
Ces plateformes numériques ayant montré suffisamment leur utilité, permettant aux particuliers connectés de trouver facilement un chauffeur (VTC) pour se rendre d’un endroit à un autre. Une facilité qui n’est pas souvent au rendez-vous quand il s’agit des taxis, notamment dans des villes comme Casablanca et Marrakech, qui souffrent d’une crise de transport patente. Le Maroc qui se veut un pays touristique et s’apprête à organiser la coupe du monde en 2030 ne peut pas se permettre d’ignorer les plateformes VTC en les laissant fonctionner en dehors de la légalité, sans carte professionnelle ni protection juridique.