Le plan d’autonomie ou rien

Le patron de l’ONU Antonio Guterres a mis à nu la propagande et les mensonges algériens…

La quatrième commission onusienne, dite Décolonisation, a récemment adopté une résolution enterrant définitivement la revendication algesarienne du référendum d’autodétermination au Sahara marocain. Le plan d’autonomie sous souveraineté marocaine reste le seule option possible, juste et crédible.

Réunie mercredi 11 octobre, la quatrième commission de l’Assemblée générale de l’ONU a adopté une résolution où elle  ne fait aucune mention du référendum comme solution de résolution du conflit factice autour du Sahara marocain. Une solution qui plus est impraticable enterrée donc aussi bien par le secrétaire général de l’ONU que par la quatrième commission dont le texte appelle l’ensemble des parties à coopérer pleinement avec le secrétaire général de l’ONU et son envoyé personnel pour parvenir à une solution politique à ce différend régional sur la base des résolutions adoptées par le Conseil de sécurité depuis 2007.

Autrement dit, il n’est plus question de décolonisation pour la question du Sahara marocain au grand dam de l’Algérie et de son représentant Amar Bendjama. Celui-ci a pris la parole plusieurs fois pour ressasser la vieille rengaine mensongère selon laquelle son pays est attaché  au  droit à l’autodétermination des peuples et  que le Sahara est la dernière colonie d’Afrique. Le pauvre délégué algérien dont personne n’écoutait la rhétorique ennuyeuse prêchait dans le désert.  Avec sa mine défaite et son regard fuyant, il  s’ensablait à vue d’œil dans son imposture. La mascarade est terminée, la messe (onusienne) est dite. Rideau.

Avec son calme olympien coutumier et son éloquence remarquable, le représentant du Maroc l’excellent Omar Hilale a rappelé qu’il y a 60 ans, le Maroc a demandé l’inscription de la question du Sahara espagnol à l’ordre du jour du Comité spécial de la décolonisation afin de récupérer ses provinces sahariennes. Et d’ajouter en réponse à la fumisterie du diplomate algérien que la décolonisation du Sahara s’est définitivement achevée en 1975 lors de la Marche verte et de l’Accord de Madrid, entériné la même année par l’Assemblée générale.  «L’histoire onusienne du Sahara marocain aurait pu s’arrêter là, si ce n’était l’adversité de l’Algérie qui a créé, financé et hébergé le groupe séparatiste Front Polisario», a affirmé M. Hilale.

Imposture

Le secrétaire général de l’ONU, tout comme une bonne partie de la communauté internationale,  n’est pas dupe de la propagande algérienne au sujet du dossier du Sahara marocain. Dans son nouveau  au Conseil de sécurité sur cette question, Antonio Guterres, a clairement démenti, les milliers de communiqués de l’Algérie et de sa créature le “Polisario” sur une prétendue  guerre au Sahara marocain. Ici règnent  la quiétude et la sécurité dans un contexte de prospérité pour les populations qui bénéficient d’un niveau de développement auquel n’a pas accès les meilleures wilayas algériennes. Dans ce rapport, mis en ligne sur le site internet de l’ONU, M. Guterres a démasqué le mensonge algérien en décrivant la situation au Sahara marocain comme étant marquée par des “tensions et hostilités de faible intensité”. A cet effet, le secrétaire général de l’ONU a  dénoncé  les restrictions et obstructions du “Polisario” à la supervision du cessez-le-feu par la MINURSO, notamment, pour vérifier la véracité de la guerre rapportée fallacieusement par le “Polisario” à la Mission onusienne et relayée par son géniteur algérien.

L’objectif inavoué de ces contrevérités est désormais clair comme l’eau de roche : dissimuler le fait que la prétendue guerre qu’ils prétendent livrer aux troupes marocaines depuis trois ans n’est qu’une tentative de tromperie destiné à maintenir pour longtemps encore les populations séquestrées dans les catastrophiques camps algériens de Tindouf dans l’illusion d’une lutte pour l’indépendance. Maintenues dans le dénuement et la précarité dans un habitat de fortune sous la surveillance étouffante  de la soldatesque algéro-polisarienne, ces populations, à l’inverse de la propagande polisarienne, ne sont pas des réfugiées. Ce sont les otages du régime algérien dans sa guerre sournoise et d’usure livrée au Maroc depuis près d’un demi-siècle . Cette mystification, qui ne trompe plus personne, sert en même temps à   détourner l’attention sur l’incurie et les échecs à répétition des mercenaires terroristes à la solde de l’Algérie qui en vérité n’exécutent que son agenda   depuis leur création en 1975.

Antonio Guterres a par ailleurs  consacré une partie significative  de son rapport à la visite du 5 au 7 septembre dernier de son envoyé personnel Staffan de Mistura à Laâyoune et Dakhla.

Le secrétaire général a relaté le contenu des entretiens de l’envoyé personnel avec les élus locaux, les dignitaires et les chioukhs des tribus sahraouies. Ces derniers lui ont exprimé leur attachement indéfectible à la marocanité du Sahara et leur appui à l’initiative marocaine d’autonomie, dans le cadre de la souveraineté nationale et son intégrité territoriale. Ces entrevues ont permis à l’envoyé personnel d’apprécier le degré de maturité  démocratie locale dans les provinces du Sud, où la population élit, au suffrage universel et par un taux de participation qui dépasse la moyenne nationale, ses représentants tant au niveau du parlement que des collectivités  régionales et communales. La même normalité concerne  le climat des libertés et des droits de l’homme puisque l’envoyé spécial  a pu rencontrer  les présidents des Commissions régionales du Conseil national des droits de l’Homme à Laâyoune et Dakhla, qui  lui ont fait des exposés exhaustifs sur les avancées en matière de promotion et de protection des droits de l’Homme dans les provinces du sud, à rebrousse-poil des fausses thèses algériennes sur les atteintes aux droits des populations.

Développement

La visite de l’envoyé personnel, indique le rapport du secrétaire général de l’ONU, a fourni également l’occasion de s’enquérir de l’état de développement des provinces du Sud depuis leur retour à la mère patrie. Staffan de Mistura, qui se déplaçait sans escorte sécuritaire particulière, a constaté de visu la tranquillité  qui règne dans les provinces du Sahara marocain et apprécier la qualité  des infrastructures qui y ont été réalisées pour promouvoir le développement économique, social, culturel et environnemental du Sahara où il fait bon vivre et investir compte tenu des différentes commodités disponibles.  

Fin connaisseur du dossier du Sahara marocain, le secrétaire général des Nations Unies a invité l’Algérie en tant que “partie concernée” à développer et clarifier sa position, afin d’avancer vers une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable à ce différend, conformément à la résolution 2654 du Conseil de sécurité.

Il l’a également appelé, en tant que partie concernée, à s’engager de bonne foi et avec la volonté politique nécessaire, avec l’envoyé personnel du secrétaire général pour le Sahara marocain afin de parvenir à une solution politique, réaliste pragmatique, durable et de compromis sur la base des résolutions du Conseil de sécurité depuis 2018.

Guterres n’a pas manqué de  dévoiler les contradictions flagrantes de l’Algérie en tentant  de se cacher derrière un pseudo statut d’“État observateur”, et en même temps confirme à l’envoyé personnel “qu’elle est très préoccupée par l’absence d’une solution”. Cette préoccupation affichée confirme si besoin est que l’Algérie est le principal protagoniste de ce conflit artificiel qu’elle a créé et continue d’entretenir au prix d’une paupérisation de sa population, de blocage de l’union du Maghreb et de toute solution juste à son litige sahraoui. Dans ce cadre, Antonio Guterres a pointé du doigt l’opposition algérienne «au format de table ronde», en violation des résolutions du Conseil de sécurité y compris la 2654, qui confirment que les tables rondes représentent le seul cadre du processus politique exclusivement onusien. Une  ou est posée une seule option, celle du plan d’autonomie généreusement offert par le Maroc en 2007. C’est à prendre ou à laisser.

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