Vilavi Tanger au centre d’une nouvelle affaire de viol…

Jacques Bouthier quitte la prison...

L’ex-PDG du groupe Assu 2000, Jacques Bouthier, mis en examen pour viols sur mineure, a obtenu lundi  20 mars  la remise en liberté sous contrôle judiciaire, assortie d’une caution de 500 000 euros. Ainsi en a décidé le juge d’instruction mais le parquet de Paris  avait fait appel.  Les avocats de l’accusé ont obtenu cette victoire en présentant une expertise médicale montrant que l’accusé, âgé de 76 ans, était sujet à un « possible processus démentiel débutant » avec un « déclin cognitif suspect imposant la réalisation d’un bilan neuropsychologique et une consultation mémoire. Un état  de santé jugé « incompatible » avec la poursuite de la détention ».Jacques Bouthier  a accédé  soudainement à la célébrité au Maroc  pour  son implication présumée  dans des affaires de viol de certaines de ses  employées  travaillant dans le centre d’appel appartenant à son groupe  de courtage Assu 2000 (rebaptisé Vilavi), basé à Tanger.  Le scandale a éclaté lorsque des victimes ont brisé le silence en portant plainte  en France. Le milliardaire est fortement soupçonné d’avoir mis en place un système lui permettant d’abuser de ses collaboratrices dont il exploite la détresse sociale. Neuf personnes – trois Français (dont un est décédé récemment dans un accident de voiture) et six Marocains dont deux femmes – ont été mises en examen dans cette affaire. Vilavi Tanger  est également championne du viol des libertés syndicales.  Un groupe d’employés de ce call center peu rassurant  ont été récemment  surpris de recevoir  des convocations de leur employeur  pour  s’expliquer sur des « fautes graves »  qu’ils auraient commises. Cette  démarche  est suspecte car intervenue juste après  la création, notifiée par huissier de justice, d’un bureau  syndical UMT au sein de Vilavi.

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