Le premier film de Yasmine Benkiran présenté à Berlin

Le premier long métrage Reines [Queens] de la Marocaine Yasmine Benkiran rejoint une gamme de produits post-production incluant Emmanuel Mouret, Jean-Paul Civeyrac, Manu Laskar… Après une année 2021 marquée par un grand chelem de titres de son line-up en compétition à Cannes (Annette, La Fracture, Bergman Island, Le genou d’Ahed), la société française de ventes internationales Kinology, dirigée par Grégoire Melin, va repartir à l’attaque à European Film Market (en ligne du 10 au 17 février) de la 72e Berlinale.

Parmi les 15 films au line-up  des films très diversifiés en post-production, dont le titre d’animation Arthur, malédiction (Arthur Malediction) de Barthélemy Grossmann, produit et scénarisé par Luc Besson qui relance ainsi la franchise démarrée avec Arthur et les Minimoys  (2006), Arthur et la vengeance de Maltazard  (2009) et Arthur 3: La guerre des deux mondes (2010). L’intrigue ? « Alex, 18 ans, est un fan de la série de films fantastiques Arthur depuis qu’il est enfant. Lorsque son groupe d’amis très soudé le surprend en l’invitant à se rendre dans la maison abandonnée où le film a été tourné, ils se dirigent involontairement vers un piège tordu et mortel. Ce qui était autrefois un rêve d’enfant va bientôt se transformer en un véritable cauchemar… »

Les préventes démarrent aussi pour Reines (Queens), le premier long métrage de fiction de Yasmine Benkiran (2021). En post-production pour une livraison au printemps, le film s’ouvre à Casablanca, au Maroc. Ce road movie dans la région de l’Atlas, à la manière de Thelma et Louise, est le premier film de la cinéaste marocaine Yasmine Benkiran, qui a fait ses premières armes dans la production à Paris avant de passer à l’écriture et à la réalisation. Une récidiviste s’échappe de prison pour retrouver sa petite fille et prend en otage une camionneuse. Le trio se lance dans un voyage à travers les vallées de l’Atlas jusqu’à l’Atlantique. Nisrin Erradi, surtout connue internationalement pour son rôle dans le drame Adam de Maryam Touzani, partage l’affiche avec Nisrine Benchara et Rayhan Guaran. Le film est produit par Jean des Forêts et Amélie Jacquis, de la société parisienne Petit Films.

Le long métrage implique également Deuxième Ligne Films, les Marocains de Mont Fleuri, les Belges de Need Productions et les Néerlandais de KeyFilm. La sortie en France sera pilotée par Tandem Films. Rallie aussi le line-up de Kinology Le médium (The Medium) de Manu Laskar, Chronique d’une liaison passagère (Chronicles of a Temporary Affair) d’Emmanuel Mouret (avec Sandrine Kiberlain et Vincent Macaigne en tête d’affiche) et Une femme de notre temps (A Woman) de Jean-Paul Civeyrac (avec Sophie Marceau et Johan Heldenbergh au casting).

À l’EFM (European Film Market), Kinology continue aussi à travailler les préventes du film d’animation en pré-production Argonautes (Argonuts) de David Alaux et de plusieurs films terminés comme Heartbeast de la Finlandaise Aino Suni (qui vient de faire sa première à Göteborg), After Blue de Bertrand Mandico, Vanishing de Denis Dercourt, Eugénie Grandet de Marc Dugain, Rose  d’Aurélie Saada ou encore CE2 de Jacques Doillon.

Yasmine Benkiran a grandi sur la côte atlantique marocaine et est arrivée à Paris à l’âge de 18 ans. En tant que scénariste, elle écrit à la fois pour la télévision et le cinéma. Elle développe actuellement « Black Library », une série télévisée d’anthologie de genre mixte (fantastique, thriller psychologique, science-fiction) ainsi que « On the Nile », un film d’espionnage animé. En 2018, Yasmine a réalisé son premier court métrage, « Winter Time » (Tangier IFF, Off-courts Trouville).

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