CAN 2025 : Des pelouses qui dribblent la météo

Le match d’ouverture n’a pas été interrompu malgré la pluie.

Pendant que les projecteurs de la CAN 2025 éclairent le spectacle sur le terrain, un autre exploit, plus discret mais tout aussi remarquable, attire l’attention des supporters et des professionnels du football : la qualité exceptionnelle des pelouses marocaines, restées impeccables malgré les fortes pluies qui se sont abattues sur Rabat, Casablanca, Fès, Agadir ou encore Tanger. Ni flaques d’eau, ni terrain glissant, ni interruption de match : le ballon roule, le jeu continue. Et les internautes, commentateurs et techniciens s’interrogent… Quel est donc le secret marocain ?

Un gazon prêt à affronter la mousson

Alors que même des pays ultra-équipés comme le Qatar ont vu récemment des matchs reportés ou ralentis lors de la Coupe Arabe à cause d’une pelouse submergée, le Maroc fait figure de modèle. À Rabat, par exemple, les trombes d’eau tombées lors du match d’ouverture n’ont eu aucun impact visible sur la qualité du terrain. Les crampons ne s’enfoncent pas, la balle ne freine pas, les joueurs ne glissent pas : le gazon tient bon, même sous les éléments. 

Le secret ? Une technologie de drainage avancée

Derrière ce tour de force se cache une ingénierie bien rodée et une technologie de pointe, importée et adaptée avec soin. Le Maroc a investi dans des systèmes de drainage souterrain sophistiqués, parfois comparables à ceux utilisés aux États-Unis dans les stades de NFL ou de la Premier League.

Ces dispositifs  permettent d’évacuer instantanément les eaux de pluie, grâce à un réseau de tuyaux sous la pelouse et à des substrats spécifiques (mélange de sable, graviers et terre végétale) qui facilitent la filtration. Résultat : l’eau ne stagne jamais, même en cas d’orage. Certaines pelouses sont aussi équipées de systèmes de ventilation ou de régulation thermique pour favoriser la croissance du gazon et limiter les maladies.

Une CAN 2025 sans boue ni glissade

Le contraste est saisissant pour les supporters étrangers présents au Maroc : les stades sont pleins de vie, pas de flaques. Les réseaux sociaux regorgent de commentaires admiratifs sur les terrains, avec certains fans n’hésitant pas à déclarer: « C’est digne d’une Coupe du monde ». Et pour cause : entre anticipation, entretien minutieux et investissements intelligents, le Maroc a clairement visé le haut du tableau. 

Un modèle à suivre ?

Cette réussite pourrait inspirer bien d’autres pays africains, voire au-delà. Dans un sport où la qualité de la pelouse peut influer directement sur la fluidité du jeu, la sécurité des joueurs et même le résultat d’un match, le Maroc a prouvé qu’il est possible de combiner climat capricieux et excellence technique. Une autre manière de dire que cette CAN 2025, ce n’est pas seulement une fête du football — c’est aussi une démonstration de savoir-faire. Pour une fois que les responsables marocains mouillent le maillot sans éclabousser la réputation du pays, il faut s’en féliciter…

Certains esprits malveillants, guettant la moindre goutte de pluie comme un signe du destin, avaient toutefois parié sur l’inondation des pelouses , rêvant à voix basse de flaques d’eau, de matchs arrêtés, voire de raclettes géantes déployées en urgence pour écoper les terrains. À les entendre, la CAN 2025 allait virer au naufrage logistique…

Mais la réalité leur a glissé entre les doigts, comme des patins à roulettes sur la glace. À la place du chaos tant espéré, ce sont des terrains impeccables, des matchs fluides et un gazon au garde-à-vous, même sous les averses, qui ont volé la vedette.

Moralité : quand certains espèrent la boue, le Maroc déroule du velours.

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