Les producteurs du dernier film « Mission : Impossible – Dead Reckoning Part Two » renoncent à obtenir l’autorisation d’effectuer des dizaines de vols par hélicoptère sur l’archipel norvégien. Malgré ses talents pour sauver « le cul d’Hollywood », démolir deux poulets tikka masalas en une seule fois et fuir le territoire ennemi à bord de F-14 décrépis, Tom Cruise semble avoir admis que certaines missions – en particulier celles qui impliquent des ours polaires, des hélicoptères et de la paperasserie – sont vraiment impossibles. Vendredi 17 mars, les producteurs du dernier film « Mission Impossible ont renoncé à obtenir l’autorisation de faire atterrir des dizaines d’hélicoptères sur le Svalbard, l’archipel arctique protégé situé à mi-chemin entre la Norvège et le pôle Nord, où les ours polaires sont plus nombreux que les humains.
Il est apparu en début de semaine du 13 mars que les réalisateurs de « Mission : Impossible – Dead Reckoning Part Two » dont la sortie est prévue en 2024, cherchaient à contester la décision du gouverneur du Svalbard de leur refuser l’autorisation d’atterrir pour le tournage. Les autorités locales ont refusé d’autoriser une quarantaine d’atterrissages d’hélicoptères à divers endroits demandés par PolarX, la société de production impliquée, en invoquant des inquiétudes quant à la perturbation de la faune et de la flore. Selon la chaîne publique NRK, le tournage de certaines scènes a commencé au Svalbard cette semaine. Les équipes sont en place et le navire de production PolarXplorer est à quai à Longyearbyen, la capitale de facto de l’archipel. Tom Cruise, que l’on a pu voir dans les rues de Longyearbyen jeudi 16 mars, a refusé de discuter de l’affaire avec le journal local, Svalbardposten, se contentant de dire : « C’est merveilleux d’être ici ». Vendredi 27 mars la société de production a toutefois renoncé à faire annuler la décision du gouverneur par l’Agence norvégienne de l’environnement. « Nous venons d’être informés que l’équipe de production du film a retiré la plainte déposée auprès de notre agence à ce sujet », a déclaré un porte-parole de l’agence.
« La société de production a déclaré qu’elle avait d’autres options. Nous ne traitons pas la plainte maintenant parce qu’ils l’ont abandonnée. Ils voulaient que notre agence annule la décision du gouverneur, mais ils ont abandonné la plainte auprès de nous, alors je ne sais pas quel genre de solutions ils ont trouvé. Un porte-parole de PolarX a refusé de commenter l’affaire, invoquant un accord général de non-divulgation pour la production. Selon une lettre envoyée par les avocats de la société de production, obtenue par Svalbardposten, une issue à l’impasse a effectivement été trouvée. « Bien qu’une plainte auprès de l’Agence norvégienne de l’environnement ait été jugée nécessaire en raison de la forte pression temporelle, la production a continuellement travaillé sur des solutions alternatives pour répondre aux préoccupations du gouverneur », indique la lettre. « Ce travail a été couronné de succès et les parties ne voient plus la nécessité de maintenir la plainte ».