La réalisatrice franco-marocaine Sofia Alaoui fait désormais partie de la liste des meilleurs court-métrages avec « Qu’importe si les bêtes meurent » qui vient d’être sélectionné par l’Académie des Arts Techniques et du Cinéma en vue de concourir dans la catégorie du meilleur court métrage 2021 de la 46e cérémonie des Césars. Manifestation qui aura lieu à Paris le 12 mars prochain. Ce court-métrage, sorti en 2019, a été en compétition au festival de Sundance (janvier-février 2020) où il a remporté le Grand Prix du jury de ce prestigieux rendez-vous considéré comme l’un des plus importants événements du cinéma indépendant au monde, rappelle mercredi 10 février dernier le Centre cinématographique marocain (CCM).
Le film a également participé à la compétition officielle du Festival international du film de court-métrage de Clermont-Ferrand (février 2020), le plus grand rendez-vous du genre dans le monde, puis au Festival national du film de Tanger (février-mars 2020), au Festival international du court-métrage de Sao Paulo (août 2020) et au Festival international du film francophone de Namur (octobre 2020). «Qu’importe si les bêtes meurent» a par ailleurs été présélectionné pour les prochains Oscars. Produit par Jiango Films, avec le soutien du CCM, ce film raconte l’histoire d’Abdellah, un jeune berger, qui assiste avec son père à la mort de leurs bêtes dans les hautes montagnes de l’Atlas. Leurs bêtes dépérissant, Abdellah doit s’approvisionner en nourriture dans un village commerçant à plus d’un jour de marche. Avec son mulet, il arrive au village et découvre que celui-ci est déserté à cause d’un curieux événement qui a bouleversé tous les croyants.
Sofia Alaoui a passé son enfance entre le Maroc, l’Asie, l’Afrique et le Moyen-Orient. Elle a réalisé des courts métrages documentaires et de fiction qui ont été diffusés sur France 3, TV5 et OCS. En 2015, elle réalise un premier court-métrage documentaire, « Les enfants de Naplouse» (France 3, TV5), puis récemment un second court métrage documentaire, cette fois-ci au Maroc, « Les vagues ou rien ».