Redemption day le film marocain qui dérange en Algérie

Premier film américain réalisé par un Marocain, Redemption day dérange en Algérie. Ce film d’action, signé Hicham Hajji, sorti à l’international le 8 janvier 2021 et disponible en VOD à partir du 12 janvier 2021, est accusé au pays de Tebboune de nuire à l’image du pays. Le réalisateur marocain se défend sur Twitter. A peine sa bande-annonce a été lancée sur Youtube que ce thriller qui réunit de grands noms du 7e art crée une vive polémique chez le voisin de l’est. Le film n’est pas du tout goût des Algériens. Le fait qu’il soit « financé par le gouvernement marocain », comme le précise un chroniqueur de la télévision El Djazairia One, le long-métrage ne peut que véhiculer un « message politique » assassin. Le journaliste de la cette chaîne privée qui n’a vu que la bande annonce affirme en plus que « le film n’est pas du niveau des grosses productions hollywoodiennes et que son casting est très moyen ». Alors qu’il réunit de grandes stars comme Andy Garcia, Gary Dourdan ou Robert Knepper et Ernie Hudson pour ne citer qu’eux. La bande annonce du film dont les faits se déroulent entre les deux pays a donc suffi pour provoquer susciter l’indignation et la colère des internautes et des médias algériens. Le site Algériepatriotique qui lui accuse le film de « ternir l’image de l’Algérie dans le monde » estime que le « l’objectif du film est de montrer que l’Algérie est un pays où il n’est question que de violence et de terrorisme ».

« C’est faux ! », a écrit le cinéaste sur son compte Twitter, avant de poursuivre « peut-être que vous devez d’abord regarder le film avant de juger ». Une conclusion hâtive et tirée par les cheveux que les médias algériens ont déduite du pitch du film qui raconte l’histoire d’« une archéologue venue au Maroc pour des fouilles, avec une équipe, et qui se font kidnapper. Son mari, un ancien marine US vient alors pour la libérer et, pour cela, infiltre le groupe terroriste actif à la frontière maroco-algérienne, auteur de ce rapt. Il se fait aider par un agent du Bureau central d’investigation judiciaire (BCIJ).» (Voir le Canard Libéré N°589).

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