Génocide palestinien : Un Gantanamo-rt chez les sionistes 

Les détenus palestiniens subissent les pires tortures physiques et psychologiques…

Selon plusieurs ONG de défense des droits de l’Homme, ce centre de détention illégal  se trouverait à Sdé Teiman, à 30 kilomètres de Gaza au milieu du désert du Néguev. 

Des prisonniers pieds et poings liés, les yeux bandés, pendant des jours et des jours. Certains sont obligés  de rester à genoux, quotidiennement, de 7 heures du matin à 11 heures du soir. Des conditions d’incarcération inhumaines avec des  opérations chirurgicales sans anesthésie.  Des morts dans des circonstances obscures. Existet-il un « Guantanamo » sioniste ?

Selon plusieurs ONG de défense des droits de l’Homme, ce centre de détention illégal  se trouverait à Sdé Teiman, à 30 kilomètres de Gaza au milieu du désert du Néguev.

Dans un reportage diffusé il y a quelques jours sur France Culture, un médecin qui a travaillé  sur place témoigne anonymement de cette situation barbare. Appelé brièvement par l’armée pour pratiquer une opération chirurgicale , ce chirurgien a passé environ une heure à Sde Teiman. Confirmant plusieurs autres sources, il décrit une base séparée en deux zones – un centre de détention et un hôpital de campagne -, où les prisonniers sont littéralement déshumanisés.

«Je souhaite que l’on ferme Sde Teiman, les détenus ne sont pas traités comme des êtres humains, explique le soignant au micro du reporter de Radio France. Il y a entre 15 et 20 détenus. Les patients n’ont pas de nom. Ils sont tous attachés de la même façon, ils ont les yeux bandés, ils sont nus, ils portent des couches. C’est de la torture physique et psychologique.»

Ce témoignage fait écho à d’autres de la même eau, qui avaient notamment été relayés dans un reportage de CNN paru en avril dernier. À l’époque, les sources du média américain décrivaient déjà des « détenus attachés à leur lit, portant des couches et nourris à la paille » dans la partie du camp transformée en hôpital rudimentaire.

Le reportage faisait état  aussi du fait que « les médecins amputent parfois les membres des prisonniers en raison des blessures causées par les menottes portées constamment » ou encore que l’air de Sde Teiman « est empli de l’odeur des plaies négligées en train de pourrir ». Des scènes  d’horreur  qui en disent long sur les pratiques sauvages du régime sioniste que le monde entier, très choqué a pu voir en direct lors des bombardements indiscriminés d’innocents, femmes, enfants, bébés, jeunes et vieillards.

Comme le montrent plusieurs photos   prises sur place, les prisonniers sont en effet soumis à des mauvais traitements quotidiens et à des conditions de captivité inhumaines, les yeux bandés en permanence et entassés dans des espaces réduits.

Exactions

«On nous a dit qu’ils n’avaient pas le droit de bouger, ajoute l’une des sources de CNN. Ils doivent s’asseoir bien droit, ils n’ont pas le droit de parler, ni de jeter un coup d’œil sous leur bandeau. Les gardiens ont pour instruction de crier ‘Taisez-vous !’ en arabe, de choisir les personnes qui posent problème et de les punir.» D’après un infirmier ayant travaillé sur place, et également cité par CNN, l’objectif de l’armée d’occupation israélienne est clairement de briser physiquement et psychologiquement ces détenus en «les dépouillant de tout ce qui peut les faire ressembler à des êtres humains». Une méthode dénoncée depuis plusieurs mois déjà par l’association Physicians for Human Rights – Israel (PHRI, médecins pour les droits de l’homme en VF), fondée par des médecins israéliens.

Si l’ONG a longtemps comparé les exactions commises à Sde Teiman avec celles qui avaient été commises par l’armée américaine à Guantanamo, pas sûr que l’analogie soit toujours d’actualité. «Guantanamo, en 20 ans, 20 personnes ont perdu la vie, mais là en 6 mois, on parle de 40 morts, indique Naji Abbas, porte-parole de PHRI, cité par France Culture. 

C’est peut-être pire que Guantanamo. Personne n’a d’informations sur ce qu’il se passe au quotidien là-bas. Ce que l’armée israélienne fait, c’est ce qu’on appelle une politique de disparition forcée».