Le discours de la sérénité

Le discours prononcé par S.M le roi Mohammed VI à l’occasion du 45ème anniversaire de la Marche verte allie clarté et fermeté. Sur un ton serein, le souverain a fait une synthèse des acquis engrangés par la cause nationale aussi bien à l’échelle de l’ONU («les approches et les thèses et irréalistes ont été définitivement anéanties ») qu’au niveau de l’Union africaine (« l’Organisation a clos avec succès le chapitre des manœuvres incessantes dont elle fut victime des années durant ».) Le souverain a également évoqué les victoires du Maroc sur le plan juridique et diplomatique qui se sont traduites par l’ouverture par « plusieurs frères » de consulats généraux dans les villes de Laâyoune et Dakhla. Ce qui constitue une reconnaissance «claire et nette » de « la marocanité du Sahara ». Dernier clou dans le cercueil des polisariens et leurs parrains déboussolés, « 163 pays, représentant 85% des États membres des Nations Unies, ne reconnaissent pas l’entité factice ».  Qui dit mieux ?

« Les grandes puissances (…) ont adopté des positions constructives, notamment la conclusion de partenariats stratégiques et économiques incluant, sans exception ni réserve, les Provinces Sud du Royaume comme partie intégrante du territoire marocain ». Pendant que le Polisario, agonisant, frétille à Guergarat, la marche du développement se poursuit au Sahara dont le parachèvement est tributaire de « la délimitation de ses espaces maritimes, en les incorporant dans l’arsenal juridique marocain » dans le cadre d’un dialogue ouvert avec l’Espagne sur les « zones de chevauchement des eaux territoriales des deux pays amis ».

« Cette zone qui abonde en ressources et en potentialités, sur terre comme en mer, servira ainsi de passerelle et de trait d’union entre le Maroc et sa profondeur africaine », a expliqué le souverain qui a tracé une feuille de route pour les provinces du sud : « (…) il importe d’investir dans les espaces maritimes, tant pour le dessalement de l’eau de mer que pour l’exploitation des énergies renouvelables d’origine éolienne ou hydrolienne. En parallèle, il faut continuer à promouvoir le secteur de la pêche maritime, compte tenu de son rôle dans le développement de l’économie de la région ». Tout au long de son discours-programme, le souverain n’a pas cité une seule fois l’Algérie. Rien de constructif à l’est…

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