Le Polisario en veut à Madrid

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C’est la rupture entre le Front Polisario et le gouvernement espagnol de Pedro Sanchez. En réaction à l’évolution de la position de Madrid à l’égard du dossier du Sahara marocain (le soutien du plan d’autonomie), les mercenaires de Tindouf, sonnés par la décision de Madrid,   se sont fendus, dimanche 10 avril, d’un communiqué qui respire le dépit et le désespoir. « Le Front Polisario décide de rompre ses contacts avec le gouvernement espagnol actuel afin qu’il se dissocie de l’instrumentalisation de la question sahraouie dans le cadre du marchandage lamentable avec l’occupant », ont-ils dénoncé dans un ultime baroud d’honneur.  Et d’ajouter que cette rupture persistera jusqu’à ce que le gouvernement espagnol « se conforme aux décisions de la légalité internationale, laquelle légalité internationale reconnaît au peuple sahraoui le droit à l’autodétermination et au respect des frontières de son pays, internationalement reconnues». L’histoire du peuple sahraoui a tourné depuis longtemps à la pantalonnade. Or, les autorités espagnoles n’ont pas opéré de revirement sur le dossier du Sahara. Elles ont juste compris qu’il fallait contribuer, en tant qu’ancien colonisateur de la région, à trouver une solution juste et raisonnable à ce faux différend créé de toutes pièces par l’Algérie pour déstabiliser son voisin. Autrement dit, les polisariens ont été inventés comme un outil de déstabilisation politique et n’ont jamais et ne seront jamais un peuple. Brahim Ghali et consorts, incapables d’être indépendants par rapport aux manigances d’Alger, sont devenus la fable de la communauté internationale.

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