Les sanctions tombent

L’élu du PPS s’est lui-même dénoncé en postant la photo de sa vaccination sur les réseaux sociaux...

À peine la campagne de vaccination a-t-elle démarré que les tricheurs se mettent déjà au travail ! Le ministère de l’Intérieur a annoncé, samedi 30 janvier, avoir pris la main dans le flacon huit individus non prioritaires qui ont bénéficié de la première dose du vaccin au centre de vaccination «Anoual» de Taza. La sanction est tombée comme un couperet. Suspension immédiate de leurs fonctions d’un adjoint du Caïd chargé de la deuxième annexe administrative à Taza et un auxiliaire d’autorité, responsables de ce qui est présenté comme une dangereuse dérive. Les préposés à l’enregistrement et au contrôle des catégories ciblées par l’opération de vaccination au centre « Anoual » ont été également sanctionnés. La même affaire s’est produite à Marrakech impliquant une soignante accusée d’avoir mis sur la liste du personnel stratégique le nom de son mari. Le PPS a  été éclaboussé à son tour par le scandale après qu’un de ses membres, Zouhaïr Zemzmi qui officie comme président du conseil préfectoral de Skhirat Temara ait bénéficié d’un passe-droit vaccinal. Le Bureau politique a immédiatement sanctionné l’élu impénitent en procédant mercredi 3 février au gel de sa participation au sein des instances du parti. Par ailleurs, un gradé de la police s’est attiré les foudres de sa hiérarchie pour s’être fait vacciner alors qu’il ne remplit pas le critère de l’âge requis, plus 45 ans… La fièvre du piston vaccinal promet de battre des records…

Traduire / Translate