Mourir et crever de faim à Gaza…

Tout porte à croire que  les terroristes de Tel Aviv ont attiré des foules de Gazaouis qu’ils ont affamées des semaines durant  après avoir  organisé la pénurie de nourriture à Gaza  pour leur tirer dessus.

Un « nouveau carnage» et des morts «totalement  inacceptables» selon  le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, tandis que  les États-Unis ont exigé d’Israël « des réponses » et Emmanuel Macron s’est dit « indigné » tout comme son ministre des Affaires étrangères qui a réclamé  « une enquête indépendante pour déterminer ce qu’il s’est passé ». Voilà le bal des hypocrites qui reprend de plus belle avec ses postures esthétiques, aussitôt après la tuerie terrifiante, perpétrée jeudi 29 février  par l’armée terroriste israélienne  au cours d’une distribution d’aide alimentaire à Gaza. Tout porte à croire que  les terroristes de Tel Aviv ont attiré des foules qu’ils ont affamées des semaines durant  après avoir  organisé la pénurie de nourriture à Gaza  pour leur tirer dessus. Cela ressemble à un guet-apens tendu par les sicaires de l’armée d’occupation dans un contexte humanitaire déjà très désastreux pour les Gazaouis, livrés non-stop à la mort et à la faim. Le chaos total. L’enfer sur terre. Les Palestiniens ont soif de liberté et de justice. On  leur  inflige la faim, voire la famine. Ils aspirent  à une vie digne tout comme être humain. On les livre à la mort en les déshumanisant.
Un massacre de plus, l’énième dans une longue  série  macabre interminable ,  qui ne sera certainement pas le dernier.  Cette attaque a fait plus de 110 morts parmi des habitants affamés par leurs bourreaux qui continuent à assassiner sauvagement femmes, enfants, vieillards et adolescents  dans l’impunité totale. Fermant les yeux sur la destruction massive des habitants de Gaza alors qu’ils ne sont pas armés, l’Occident immoral a laissé faire,  refusant d’imposer un cessez-le-feu réclamé par les opinions publiques  un peu partout dans le monde.
Ce n’est pas une guerre ou un conflit comme l’appellent les médias de connivence. C’est une opération d’extermination d’un peuple en lutte pour son indépendance. Un génocide. Preuve, la bande terroriste à Netanyahou en est réduite, plusieurs mois après le démarrage de sa campagne barbare frappée du sceau de la lâcheté,  à négocier la libération de sa centaine d’«otages»… Incapable d’en découdre directement avec  les résistants du Hamas, l’armée d’occupation s’est vengée sur  une population sans défense dans des proportions qui dépassent l’entendement.
Ce sont les voix occidentales, complices officiels des barbares du Proche-Orient, qui s’empressent aujourd’hui de les condamner verbalement avec la certitude qu’ils ne répondront jamais de leurs atrocités innommables… N’est-ce pas eux qui  ont donné le permis de tuer au colonisateur sanguinaire de la Palestine suite à l’acte du Hamas du 7 octobre en lui témoignant leur soutien inconditionnel,  au nom, arguent-ils, de la légitime défense ?
Légitime défense pour larguer  jour et nuit depuis le ciel  sur des populations innocentes bombes et missiles fournies par les Américains?
« La France dit les choses. Elle dit les choses quand il s’agit de qualifier de terroriste le Hamas. Mais elle doit dire les choses aussi quand il se passe des atrocités à Gaza », a déclaré le ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourné dans la foulée du massacre perpétré  lors de cette tragique distribution alimentaire. Admirez, le qualificatif infamant  collé injustement  au Hamas et  l’euphémisme utilisé pour le colonisateur barbare! Cette phrase résume  tout le parti-pris et la tartufferie occidentale dès qu’il s’agit d’Israël. Le double standards est plus que flagrant.
Depuis quand un oppresseur peut-il légitimement faire valoir le droit de se défendre contre les opprimés ? Pendant près de cinq mois , la planète entière a assisté, horrifiée comme elle ne l’a jamais été, aux conséquences atroces  sur le terrain de cet alignement occidental sur les nouveaux barbares. Le seuil de  30.000 morts a été dépassé , principalement des femmes, des enfants et des bébés. Sans compter les blessés qui avoisinent les 100.000, résultat de bombardements intenses et indiscriminés visant délibérément les populations civiles, les immeubles, les camps de réfugiés, les hôpitaux, les écoles, les convois humanitaires et les établissements de l’UNRWA… Enquête internationale, disent-ils sans rougir ! Les dirigeants occidentaux mentent comme ils respirent. Éhontément. Cyniquement. C’est la même pièce de théâtre servie depuis des décennies sur le dossier palestinien, sauf que cette fois-ci elle est devenue grossière. On ne met même plus les formes. Les masques sont tombés. Depuis quand les crimes horribles du sionisme sanguinaire  ont-ils fait l’objet d’une enquête internationale et abouti à la condamnation des sanguinaires de Tel Aviv ? Les sanctions économiques contre  cet État terroriste pourtant sans pareil, côté degré barbarie, dans l’histoire de l’humanité, c’est quelque chose qui n’a jamais effleuré l’esprit des créateurs-protecteurs de ce terrible cancer implanté au cœur du Proche-Orient, prompts à punir des pays comme l’Iran et la Russie dont l’occidentalo- sionisme inhumain a rendus les dirigeants très sympathiques. Plus propres et fréquentables que les saigneurs sauvages  de la Palestine volée.

Ravitaillements aériens

Samedi 2 mars, les États-Unis, qui refusent  d’imposer  une levée de blocus sur Gaza,  ont commencé les largages aériens des aides alimentaires  sur l’enclave palestinienne ravagée et en proie à la famine. Trois avions militaires ont participé à cette opération  afin d’«aider les civils affectés par le conflit actuel», a déclaré un responsable du Pentagone. Les avions ont largué «66 paquets contenant des repas sans porc» ce samedi après-midi heure locale à Gaza, a dit ce responsable, ajoutant ne pas pouvoir préciser le poids total. Le commandement militaire US pour le Moyen-Orient a ensuite indiqué que ces colis contenaient plus de 38 000 repas, largués «le long de la côte de Gaza», et que l’opération avait été menée en collaboration avec la Jordanie.
Ces ravitaillements aériens , qui permettent de contourner l’enfer terrestre entretenu par les criminels sionistes, ne sont pas une bonne solution . D’abord, ils ne représentent qu’une goutte d’eau face à l’océan des besoins des populations palestiniennes qui manquent de tout. Ensuite, outre les risques liés à l’envoi de lourds colis dans des zones surpeuplées, il arrive souvent  qu’ils ratent leur cible. Des habitants de Gaza ont  ainsi raconté que de nombreuses palettes sont tombées  dans la Méditerranée.

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