Le cabinet Price waterhouse Coopers (PwC) (site d’informations africaintelligence.fr du 21/10) a décroché récemment un marché à 5 millions de dirhams (4.751.000 dirhams pour être plus précis) lancé par le ministère de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville, dirigé par Mme Nouzha Bouchareb, affiliée au Mouvement Populaire (MP). Mission assignée à ce juteux contrat ? La restructuration du ministère ! Mais pourquoi faire et pour quels objectifs ? L’usage à mauvais escient des fonds publics sous couvert d’études et d’audits continue de plus belle et ressemble dans le cas d’espèce à un permis de gaspiller… Avouez que l’attribution de ce marché, confié à un cabinet international, fait un peu désordre dans le contexte de crise actuelle marquée par l’assèchement des finances publiques pour cause de la pandémie du Covid-19.
La situation est un emprunt international et inscrit dans le PLF 2021 le devoir de solidarité des travailleurs aussi bien du privé que du public pour renflouer un peu les caisses de l’État ! KPMG, un autre cabinet international bien enraciné au Maroc, a été chargé pour élaborer le plan du développement régional (PDR) de Fès-Meknès, région dirigée par Mohand Laenser, secrétaire « perpétuel » du MP et ex-ministre de l’Urbanisme et de l’Aménagement du territoire national. Comme quoi, le « Produire et consommer local », slogan cher à Moulahom Hafid, est en marche.