C’est connu, une bonne partie du foncier industriel est victime au Maroc de spéculation sur les prix qui débouche sur la rareté et donc la cherté excessive des terrains réservés aux investisseurs. Un véritable sport national prive le pays de création de projets, d’emplois et de valeur.
Ce phénomène préjudiciable est désormais terminé. Du moins on l’espère. Les spéculateurs, en quête de gain facile, ne peuvent plus en principe acquérir des lots dans des zones industrielles et attendre le moment propice pour les revendre au prix fort et s’enrichir de manière indue. La parade a pour nom le projet de loi n° 102.21 relatif aux zones industrielles proposé par le ministère du Commerce et de l’Industrie dirigé par Ryad Mezzour. Ce texte, adopté à l’unanimité mercredi 31 janvier en deuxième lecture par le Parlement, est censé sur le papier lutter contre ce fléau via une batterie de mesures répressives à caractère pécuniaire à l’encontre des investisseurs qui trainent des pieds pour concrétiser leurs projets en zones industrielles. En théorie, le problème de la spéculation sur le foncier industriel est réglé par ce nouveau dispositif législatif. Mais sur le terrain des intervenants et des interventions…