Alger l’algérienne et Paris la française s’insultent dans un hammam

On dirait deux personnes en petites culottes s’insultant dans un hammam des Ouled Abdoune à Khouribga au Maroc ! Elles font profiter tout le quartier des 5wadria de leurs haines ancestrales… C’est parce que l’une se rince avec un seau d’eau situé en amont de la pente et voit son eau sale de rinçage passer sous les fesses pas très propres de l’autre, en bas de la pente, qui lui demande en criant très fort de changer de place au lieu de changer elle-même de place pour ne plus rester sur le trajet de l’eau qui suit sa pente dans le respect des lois de la nature… Il suffit de lire les dépêches en français de l’agence Algérie Presse Service qui traite la France de « macronito-sioniste ! » pour se boucher le nez, à défaut des oreilles, tellement ça pue! Alger l’algérienne crie à l’injustice après l’expulsion de l’un des siens par la France : « Le ressortissant objet d’une expulsion vit en France depuis 36 ans. Il y dispose d’un permis de séjour depuis 15 ans.

Il est père de 2 enfants nés de son union avec une ressortissante française. Enfin, il est solidement intégré dans la mesure où il exerce un emploi stable depuis 15 ans. » Vexée, Paris la française réplique : « Le parquet n’ayant pris aucune mesure contraignante à l’endroit de ce ressortissant algérien, il n’est techniquement pas nécessaire qu’il assiste à son procès. Enfin, cet individu est tout sauf un modèle d’insertion et d’intégration : il a été condamné de multiples fois au titre de la législation sur les stupéfiants, et il a même été une première fois expulsé en 2008 ; il ne s’est jamais occupé de ses enfants, qui sont d’ailleurs majeurs, il a divorcé à la demande de sa femme en 2013. Au passage, sa compagne actuelle refuse désormais de l’héberger et ne veut plus le voir. » Alger l’algérienne rétorque : «L’ensemble des données lui confère indubitablement des droits que son expulsion précipitée et contestable l’a empêché de faire valoir, tant devant les juridictions françaises qu’européennes. En conséquence, ce ressortissant n’a pu bénéficier d’un procès judiciaire en bonne et due forme qui constitue un rempart contre l’abus de pouvoir. » Paris la française se la joue alors sachante et traite Alger l’algérienne de cancre en matière de droit international, cancre relégué au fond de la classe, au chaud près du radiateur à gaz algérien « Si, après la Cour de cassation et le Conseil constitutionnel, nous connaissions une troisième cour constitutionnelle qui serait le réseau consulaire algérien, ça se saurait. L’Algérie n’a de toute façon pas à interpréter les règles de procédure pénale en France. » Alger l’algérienne, voulant montrer qu’elle aussi est une sachante, fait alors appel à sa mémoire de colibri : « En violation des dispositions pertinentes de la convention consulaire algéro-française du 24 mai 1974, la partie française n’a cru devoir informer la partie algérienne ni de l’arrestation, ni de la mise en garde à vue, ni de la détention, ni encore de l’expulsion du ressortissant en cause.

Bien plus, elle n’a pas donné suite à la demande de la partie algérienne d’exercer sa protection consulaire au profit du ressortissant concerné à travers le droit de visite. » Paris la française, du haut de l’estrade de l’amphithéâtre, joue aux professeurs savants de Marseille en matière de droit : « Nous avons un arrangement écrit avec l’Algérie signé en 1994 qui, par définition, s’impose par rapport à la convention consulaire de 1974. Il dispose que le retour est de droit pour tout ressortissant algérien muni de documents en cours de validité. Ce qui est le cas. Rien n’a varié à ce sujet et nous avons procédé en début de semaine à d’autres retours sur cette base légale sans que cela pose de problème. De plus, à travers les rôles des aéronefs, les autorités algériennes sont toujours prévenues des expulsions. ». Il faut espérer que l’une ne va pas arracher les cheveux de l’autre ! Ou pire encore, que l’autre ne va pas courir après l’une et glisser sur un savon de Marseille ou pire encore un « saboune beldi » (savon noir d’Alep) et faire un saut périlleux qui finit tête la première dans le bassin bouillonnant ! Prions le très haut pour qu’elles arrêtent d’aller au hammam et que l’une comme l’autre fasse ses besoins et ses ablutions dans sa propre douche. Après tout, l’une et l’autre ont largement les moyens de ne plus aller se donner en spectacle dans le hammam public de 3ammi 3abd 9ader la5ribgui, le tonton esclave du tout puissant de Khouribga. (À suivre)

Les plus lus
[posts_populaires]
Traduire / Translate