Ces humoristes qui ont présidé aux destinées de la Raie publique (2)

Le Président d’origine Magyar, dont le père est un primo-migrant venant de Hongrie, est sans doute le meilleur humoriste même si son maniement de la langue française laisse à désirer. Sarra9 Zyte Sar9ozy (voleur d’huile en Arabe, cafard en Marocain, Petit marécage en Magyar selon le comédien Français d’origine hongroise, Laurent Deutsch), le géniteur du ministère de l’identité nationale restera à jamais Le Président, avec un grand P…, qui a libéré la parole raciste. Voici comment il résume sa fonction de French Président : « Le matin, quelque chose est annoncé. Le midi, ce quelque chose est contesté. Et le soir, ce quelque chose est retiré. Voilà notre quotidien…». A la fin d’un discours où il critiquait les médias : « Je vais maintenant répondre à vos questions, sous le regard bienveillant de nos amis de la presse. (Huées dans le public! Il savoure ces huées et ensuite il reprend son discours d’une voix posée, ironique) Arrêtez… J’ai déjà assez d’ennuis comme ça. ». A propos d’une centrale nucléaire fermée par son successeur Hollande car trop vieille et ne présentant plus les garanties nécessaires de sécurité et de sûreté: « la centrale nucléaire de Fessenheim est au bord du Rhin… Le risque de tsunami n’est pas immédiat!».

Après une longue question argumentée sur le chômage des jeunes, le Président semble intellectuellement perdu, n’arrive pas à suivre et répond ainsi en tutoyant son questionneur : « Si tu as une question plus simple, j’y répondrai après. ». Quand il a appris la nomination d’Emmanuel Macron au ministère de l’Économie par son successeur François Hollande, Sarra9 Zyte Sar9ozy n’a pas été tendre : « François Hollande n’aime pas la finance et nomme comme ministre des finances un banquier ! On ne s’invente pas ministre de la République, on l’apprend ! La France est un pays profondément complexe, il faut l’expérience. « Plus tard questionné sur les affaires judiciaires où son nom est cité : « Est-ce que vous croyez que si j’avais quelque chose à me reprocher, je viendrais m’exposer dans un retour à la politique comme aujourd’hui? Est-ce que vous me prêtez deux neurones d’intelligence», lance The French Président Nicolas Sarkozy et il enchaîne: « La colère m’a quitté. Mais je n’aime pas l’injustice. Toute la campagne présidentielle, on a expliqué aux Français que j’étais mouillé dans l’affaire Bettencourt, que j’avais extorqué de l’argent à une vieille dame. Deux ans et demi d’enquêtes, quatre perquisitions, 22 heures d’interrogatoire.

A l’arrivée : non-lieu. Qui me rendra mon honneur ?», se plaint l’ancien président. Il poursuit ensuite sur l’affaire Karachi. «Dix ans d’enquêtes. On m’a même suspecté d’être complice de la mort de nos compatriotes… Les pauvres ! Aujourd’hui, je suis lavé. Qui me rendra mon honneur ? Est-ce que vous ne croyez pas que ceci sert certains desseins ?», s’interroge-t-il. Puis il finit par une métaphore inspirée sur l’idée d’être toujours droit dans ses bottes : « Le fleuve, il reste fidèle à sa source et coule vers la mer. Les seuls qui remontent le fleuve, ce sont les saumons. Et ça se termine mal». Ce grand penseur conclut ainsi : «Ce n’est pas toujours les méchants qui doivent gagner dans la vie… et je ne vise personne !» Sur son retour à la politique, encore : « Il ne faut pas me laisser faire un discours, j’aime trop ça.»

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