Entre Dominique Voynet et Lionel Jospin, c’est une histoire non pas platonique, mais atomique. La Voynet a donné l’avoinée au trotskiste Jospin ! Ce rouge qui s’est fait ripoliner en rose pour essayer de devenir président de la République s’est fait lamentablement sortir par Le Pen au premier tour des érections présidentielles de 2002… C’était bien La Peine de se présenter pour se vautrer ainsi, ça n’en valait pas Le Pen… Depuis, après avoir reçu l’avoinée de sa vie, l’ex-trotskiste s’est définitivement retiré de la vie politique. Ce garçon aura porté un coup fatal à la recherche française en sabordant le projet nucléaire Superphénix qui avait couté 10 milliards d’euros pour sa construction… Actuellement, ce site coûte « un pognon de dingue » pour sa déconstruction… L’origine de la décision opportuniste de l’arrêt définitif de Superphénix par le gouvernement de Lionel Jospin le 2 février 1998 s’apparente au fameux « effet papillon » : le battement de l’aile d’un papillon à Zagora peut aboutir à la formation d’un cyclone dans l’Isère. Le résultat de cette décision qui figurait dans son programme pour se faire élire avec les voix des « Verts » fut un désastre scientifique (abandon d’une filière d’avenir), humain (pertes de compétences) et financier (pertes de milliards d’euros). Après avoir coûté une dizaine de milliards d’euros pour le construire et réaliser une première production de plus de 3 milliards de kilowattheures, le coût de son démantèlement qui va durer au moins jusqu’à l’horizon 2030 est en train de coûter lui aussi un « pognon de dingue » comme disait l’actuel président-banquier quand il parlait des aides sociales… En 2007, les travaux de démantèlement étaient prévus pour durer 20 ans ! C’est un incident mineur (le battement d’aile du papillon) dans la centrale de Superphénix le 3 juillet 1990 qui fut à l’origine d’un incroyable enchaînement de crises « administratives » entièrement créées par un nombre réduit d’acteurs antinucléaires. Ces derniers ont su habilement exploiter les recours juridiques et l’émotion populaire pour finalement aboutir à la fermeture de cette centrale en 1998.
Au mois de juin 1990, ce réacteur fonctionne normalement à 90% de sa puissance nominale lorsque des mesures de surveillance montrent une lente oxydation du sodium du réacteur. Ce défaut détecté reste toutefois largement inférieur aux limites admissibles spécifiées par les critères de sûreté. Il est cependant décidé d’arrêter momentanément le réacteur le 3 juillet 1998 afin d’en déterminer l’origine. Elle se révèlera être une petite membrane en néoprène (quelques centimètres de diamètre) dans le compresseur d’un circuit auxiliaire qui, déchirée, laisse entrer un peu d’air. Cette membrane sera le prétexte qui conduira de fil en aiguille jusqu’à la fermeture du réacteur Superphénix huit ans plus tard à cause d’un mélange de malveillances d’opposants et de lâchetés politiques.
La tourmente judiciaire et une volonté politique du trotskiste Jospin pour conserver les rênes du pouvoir avec l’appui de la Verte et pas trop mûre Dominique Voynet conduira à assassiner une réalisation commune de la France, de l’Italie et de l’Allemagne. Injustement discrédité par les médias, ce remarquable réacteur, alors unique au monde, sera finalement sacrifié sur l’autel de l’éphémère « majorité plurielle » arrivée au pouvoir en juin 1997 avec Lionel Jospin comme Premier ministre. Il était 100 fois plus efficace et économe en combustible uranium que les réacteurs « classiques » précédents. En 1996, Superphénix, dont la mise au point était terminée, avait eu un excellent taux de disponibilité (96 % de temps de fonctionnement dans l’année). L’investissement était totalement réalisé et le combustible déjà fabriqué était encore capable de produire 30 milliards de kWh (30 TWh). Il ne restait donc plus qu’à recueillir le fruit de tous les efforts humains et financiers (10 milliards d’euros) consentis depuis 10 ans en exploitant cette source de richesses. Superphénix aurait pu participer « en même temps » et à peu de frais à la recherche sur la transmutation des déchets radioactifs de haute activité et à longue durée prévue par la loi de décembre 1991. (À suivre)