Oui, vous avez bien lu ! 5 millions et on parle bien d’euros, pas de dirhams et encore moins de dinars algériens ! Pauvre Valérie Pécresse, elle aurait dépensé sans compter pour sa campagne présidentielle… Quasiment toute sa fortune personnelle y serait passée ! Cinq millions d’euros de dilapidés puisque de retour sur investissement, il n’y en aura point ! On ne remuera pas le couteau dans la plaie des «Républicains» qui ont été quasiment rayés de la carte politique au soir du 10 avril, avec un score des plus ridicules… Le pire que sa famille politique n’ait jamais réalisé dans l’histoire de la cinquième république ! Se retrouvant logés quasiment à la même enseigne que Anne Hidalgo, son alter ego socialiste… Pour autant qu’on puisse encore qualifier de socialiste un parti qui ne sent plus la rose depuis belle lurette !
Valérie a donc lancé un pathétique appel au secours… Un cri de détresse adressé aux militants de ce qui fut un temps la plus grande formation politique de France, mais pas seulement ! Elle en a également appelé au bon cœur de tous les citoyens «épris de démocratie» pour renflouer des caisses désormais désespérément vides ! Parce qu’il ne faudra pas compter sur l’argent public pour ce faire ! Lhaj Miloud se permet de rappeler à ceux d’entre vous qui l’ignoreraient qu’en France, les partis dont les représentants sont éliminés au premier tour des élections – sans avoir atteint le seuil de 5% – n’ont pas droit au remboursement par l’État de leurs frais de campagne. «J’ai besoin de votre aide, d’urgence, d’ici au 15 mai, pour boucler le financement de cette campagne présidentielle», a-t-elle imploré ! A votre bon cœur, M’sieurs-dames ! Il faut dire qu’il y a péril en la demeure, l’ampleur de la défaite ayant dépassé les prévisions les plus pessimistes ! Une défaite, au demeurant, qu’elle doit plus à ses amis du parti qu’à ses adversaires politiques… Certes, Valérie Pécresse, «Valoche» pour les intimes, n’est pas un foudre de guerre, mais il faut reconnaître que «ses amis» ne lui ont guère facilité la tâche, non plus ! «Mon Dieu, gardez-moi de mes amis, mes ennemis, je m’en charge»… Cette formule célèbre du Duc de Guise reste toujours d’actualité, comme on peut le vérifier chaque jour !
Il est frappant de constater qu’aucune personnalité d’envergure n’aura réussi à succéder à Sarkozy qui, en dépit de ses nombreux démêlées avec la justice, conserve un aura certain auprès des électeurs et des nostalgiques de son style volontariste. Lequel Sarkozy a refusé d’adouber son ancienne ministre, la laissant seule dans l’arène et ne se privant pas à l’occasion de lui décocher quelques phrases assassines… Le méchant ! Toujours égal à lui-même…
La campagne de Valérie Pécresse, aussi infructueuse fût-elle, aura coûté cher… Très cher ! D’où cet appel du 10 avril… Moins glorieux que celui du 18 juin, il faut le reconnaître ! Un appel aux Français pour boucler le financement de sa campagne, faisant état d’une situation critique.
Et elle espère brasser large, «Valoche» ! «Je lance un appel national aux dons, à tous ceux qui m’ont apporté leurs suffrages mais aussi à tous ceux qui ont préféré hier le vote utile, et enfin à tous les Français attachés au pluralisme politique et à la liberté d’expression», a-t-elle ajouté… Petit détail «anodin» : elle précise que les dons pouvaient être réalisés en ligne sur le site… valeriepecresse.fr. Euhhh, il n’y a pas un site plus «professionnel» s’interroge Lhaj Miloud, toujours aussi suspicieux ?
Lequel Lhaj Miloud trouve que pour une candidate partisane de la méritocratie et qui n’a de cesse de pourfendre l’esprit d’assistanat qui prévaut chez «les gueux», voilà un appel bien incongru ! Cerise sur le gâteau, notre pasionaria aurait même avancé de sa poche la modique somme de 5 millions d’euros, comme susmentionné ! Et même plus question de traficoter un peu les comptes pour essayer de retomber sur ses pattes. Un exercice à la Pygmalion dans lequel les trésoriers du parti avaient excellé en d’autres temps ! Nostalgie, quand tu nous tiens !
Financement
Pour prendre un tel risque, elle devait déjà se voir à l’Élysée, notre «Perette au pot au lait», il n’y a pas de doute ! Où elle aurait eu tout le loisir de récupérer ses billes… sauf qu’elle avait tout faux ! Maintenait, la question qui taraude Lhaj Miloud est la suivante : d’où vient la fortune de cette candidate qui s’est permis de consacrer une telle somme à une cause que tout le monde, sauf elle, disait perdue d’avance ? Lhaj Miloud serait d’avis d’enquêter sur le sujet parce que, dans un pays où une bonne partie de la population peine à joindre les deux bouts, elle vient nous rappeler de manière éclatante les écarts abyssaux de revenus qui caractérisent toujours la société française plus de deux siècles après la révolution de 1789… Quand des hommes courageux et généreux avaient rêvé d’égalité… Voire de liberté et de fraternité ! Lhaj Miloud vous renvoie donc à la déclaration de patrimoine déposée par les candidats et qui révèle que c’est Valérie Pécresse qui possède, effectivement, la plus grosse fortune avec 10 millions d’euros. Un magot amassé le plus honnêtement du monde par son… époux ! Dans le détail, la présidente de la région Île de France est propriétaire de trois maisons, son patrimoine immobilier s’élevant à plus de 4 millions d’euros… Elle détient aussi plus de 2,5 millions d’euros dans divers contrats d’assurance vie, un compte courant de 2 millions d’euros et un million d’euros d’actions chez General Electric aux États-Unis, dont son mari, Jérôme, est le PDG de la branche Énergies renouvelables. Quand on aime, on ne compte pas et Jérôme est donc passé à la caisse ! Parce qu’il se voyait sans doute déjà «Première Dame de France»…
On comprend mieux l’appel de Valérie ! D’ailleurs, elle a bien précisé qu’elle s’était «endettée» de 5 millions pour mener à bien sa campagne… auprès de son mari ! Curieusement, le président sortant, candidat à sa propre succession, n’a déclaré aucun patrimoine immobilier. Il aurait même contracté un prêt pour travaux contracté au Crédit Mutuel en 2011, avec encore… 122.515 euros restants à rembourser ! Ce qui implique qu’il cache bien son jeu… ou alors son magot ! Pour revenir à «l’appel du 10 avril», il n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd ! Les humoristes s’en sont donnés à cœur joie avec même une parodie de chanson des enfoirés qui fait le bonheur des internautes ! A l’heure où nous mettons sous presse, la cagnotte s’élèverait déjà à 1,4 million d’euros ! Encore un effort, Citoyens, «Valoche» compte sur vous pour se refaire une santé !
