Le Maroc n’a pas pris part au CHAN 2023 qui s’est ouvert en Algérie vendredi 13 janvier. Faute d’obtention de la part des autorités du pays hôte l’autorisation de vol direct pour l’avion RAM devant transporter les Lions de l’Atlas depuis Rabat vers Constantine. L’absence forcée du Maroc, double tenant du titre des U23, qui a attendu jusqu’à la dernière minute la réponse d’Alger, marque un nouveau palier dans l’escalade hystérique et puérile du régime algérien contre son voisin. Mais l’événement ce n’est pas l’Algérie qui organise le CHAN. Mais le Maroc qui n’y participe pas à cause des basses manœuvres du régime organisateur.
Les pays normalement constitués profitent de ce genre de manifestations footballistiques, bénéficiant d’une large audience mondiale, pour se montrer sous leur meilleur jour et véhiculer les valeurs nobles du sport-roi. L’Algérie, elle, a mis à contribution le CHAN pour étaler à la face du monde la stupidité de sa gouvernance politique et la haine institutionnalisée jusqu’au risible que ses dirigeants vouent au Maroc et aux Marocains. C’est ainsi que la cérémonie d’ouverture de la compétition, censée être un moment de divertissement et de plaisir, a été transformée en tribune officielle anti-marocaine dans un exercice caricatural en deux actes qui défie l’entendement. Pour la première attaque frontale, en l’honneur de l’absence du Maroc qui a dû réjouir le régime des caporaux, ces derniers ont sorti de leur képi un drôle de zigoto présenté comme le petit-fils de Nelson Mandela. Impossible que le grand Mandela, qui a bénéficié du soutien logistique et financier de feu Hassan II de l’aveu même de l’intéressé enfante un petit mercenaire pareil.
Acheté pour les besoins d’une grossière mise en scène sonnante et trébuchante. La démonstration de farce contre le Maroc n’a trompé personne. Elle a été achetée en contrepartie d’une valise de pétrodollars pour que ce triste figurant, qui n’a rien d’une figure honorable, répète tel un perroquet de la savane le mensonge de ses maîtres de circonstance: « une dernière colonie est présente en Afrique, le Sahara Occidental » dont il a dénoncé « l’oppression » par le Maroc. Et pour faire bonne mesure, la nouvelle marionnette d’Alger d’un jour a appelé au passage à la libération de la Palestine. C’est d’une affliction…
Pathétique régime algérien qui en est réduit désormais à s’acheter, comme certains les services d’une Escort-girl, les éructations ridicules d’un quidam dont on ne lui connaît le moindre engagement militant, et qui a trempé volontiers dans une entreprise indigne de détournement de l’héritage de la grande figure sud-africaine.
Le CHAN à la sauce algérienne est une entreprise honteuse qui s’est écartée de manière flagrante de l’esprit du sport en général et de ses valeurs partagées dans le reste du monde.
Le décor du CHAN à la sauce algérienne a été merveilleusement planté. Les présidents de la FIFA et de la CAF, qui ne sont pas sans ignorer où ils mettent les pieds, ont dû apprécier le niveau de leur hôtes qui n’ont pas hésité à instrumentaliser un évènement sportif continental pour glorifier une bande de mercenaires sponsorisés par l’Algérie qui assume ouvertement son statut d’ennemi déclaré du Maroc. Après avoir échoué à imposer sur le terrain diplomatique les thèses farfelues de « peuple sahraoui spolié de sa terre», Alger s’emploie désormais à empoisonner le climat sportif en recourant à des méthodes pour le moins mesquines. Agissements gravissimes qui violent la charte de la CAF et son règlement et appellent de la part de l’instance africaine de football une sanction exemplaire. En attendant, ce scandale sans nom offre la énième preuve que les dirigeants algériens, ni crédibles ni fiables, sont incapables de fédérer et de mettre en sourdine, ne serait-ce que l’espace d’un tournoi footballistique, leur ressentiment irrationnel à l’endroit du Royaume. Un ressentiment qui a achevé de les aveugler en leur faisant commettre dans une surenchère de plus en plus agressive des actes nuls en pagaille. Degré zéro de la politique. Degré zéro des règles de bon voisinage. Degré zéro de la diplomatie. Degré zéro de la courtoisie. Degré zéro de l’hospitalité.
Telle est l’Algérie de la paire Changriha-Tebboune. Ne dégageant rien de positif, recroquevillée sur des réflexes d’un autre âge, elle collectionne les dérives, s’autorisant tous les forfaits contre son voisin. A l’image de qui a marqué également cette cérémonie d’ouverture et le match d’ouverture Algérie-Libye: Une bordée d’insultes racistes contre les Marocains a fusé des tribunes en présence de M.M Infantino et Motsepe: «Donnez-lui des bananes, donnez-lui des bananes, le Marocain est un animal», a scandé un public visiblement en service commandé, rétribué pour mal agir.
On pourrait aussi répondre à l’insulte par l’insulte, la rime en prime : l’Algérien est un âne, c’est un luxe pour lui que de manger la banane. Mais les Marocains sont bien éduqués pour tomber dans le caniveau et invectiver un peuple frère victime de la propagande outrancièrement mensongère des médias officiels sur le Maroc et ses institutions. Boycottée par la Tunisie, l’Égypte et le Maroc – trois grandes nations du football africain – le CHAN à la sauce algérienne est une entreprise honteuse qui s’est écartée de manière flagrante de l’esprit du sport en général et de ses valeurs partagées dans le reste du monde. Sauf au pays des caporaux d’Alger, qui continuent à sauter à pieds joints dans l’infamie dès qu’il s’agit du Maroc. Rendus chroniquement malades par le Royaume et ses réussites au point de perdre la raison et de s’emmêler les crampons et les lacets, Changriha et compagnie ont fait de leur voisin, faute de facteurs de succès internes, leur principal sujet d’existence. Vite, il faut les mettre sur le divan !