Le Marocafrique en action…

Pendant que la France de Macron et ses affidés se livrent à leurs petits grenouillages contre Maroc dans l’espoir de  le  domestiquer et  le ramener  sur « le droit chemin de la mise sous tutelle et de la dépendance dont il s’est écarté », S.M le Roi Mohammed VI a choisi le terrain   de la coopération  africaine pour répondre à ces méthodes, qui le moins que l’on puisse dire, manquent de hauteur et discréditent leurs auteurs. Après avoir rencontré le 15 février à Libreville le président du Gabon Ali Bongo Ondimba pour lui  remettre un don de 2.000 tonnes de fertilisants  destinés aux  agriculteurs gabonais, le souverain devait se rendre le 22 février au Sénégal dans le cadre d’une visite d’amitié et de travail pour renouer avec le président sénégalais Macky Sall. Une visite qui s’annonçait tout aussi  riche en inaugurations et accords de partenariat dans divers domaines signés par les ministres des deux pays frères et amis. Mais une grippe qui  a affecté le souverain a bousculé l’agenda royal…

Le Roi Mohammed VI, c’est connu, a toujours privilégié les actes et le symbole quand d’autres affectionnent le verbe mielleux  et les paroles en l’air.Plutôt que de payer de mots ou de promesses virtuelles les pays du continent, le Roi du Maroc s’est inscrit résolument, depuis ses premières  tournées africaines d’il y a plusieurs années,   dans un partenariat sincère et une solidarité agissante au service du développement du continent et du bien-être  de ses habitants. Chez S.M le Roi Mohammed VI,  cela part d’une conviction bien ancrée et inébranlable que les décideurs  africains doivent prendre le destin de leur continent en main. Les plaidoyers royaux pour une Afrique qui s’émancipe et avance sont multiples. Le dernier en date remonte à mars 2019, adressé aux participants Forum Cran Montana à Dakhla : «relever les défis de l’Afrique, c’est agir sur les enjeux géostratégiques internationaux et les changements en cours», avait-il déclaré. «Le temps de l’Afrique est arrivé.

La vision royale est clairement aux antipodes des pratiques de la Françafrique, fondées essentiellement sur le pompage des richesses du continent.

Ce siècle doit être le siècle de l’Afrique». «L’accélération de la transition démographique appelle le lancement de grands chantiers de développement, capables de transformer la réalité du continent, en particulier dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’agriculture, des infrastructures, ou encore de la lutte contre la pauvreté. Ce sont là autant de défis qu’il appartient à l’Afrique de relever pour assurer son émergence.»

La vision royale est clairement aux antipodes des pratiques  de la Françafrique, fondées essentiellement sur le pompage des richesses du continent, qui se sont accompagnées d’une paupérisation profonde des populations. Cette façon de faire, héritée d’un passé colonial  qui a continué à se conjuguer au présent, passe mal aujourd’hui dans les anciennes  colonies de l’Afrique de l’Ouest. Si bien qu’au Mali, Burkina Faso et Niger, les dirigeants et les élites en sont arrivés à rejeter officiellement la présence française sur fond de montée grandissante du sentiment anti-français dans les opinions locales.

L’état de l’Afrique se résume à cette image désolante : richesse au sous-sol et misère sur le sol. Or,  l’Afrique, victime éternelle  du jeu cynique des puissances,  anciennes et nouvelles, n’a pas besoin d’aide au développement qui a souvent servi d’habillage habile à un pillage à grande échelle de ses ressources. Sans  que ses promoteurs se soucient du sort fait aux Africains condamnés soit au dénuement sur place soit à la traversée de la Méditerranée au péril de leur vie pour gagner l’Europe.

Le tropisme royal marqué pour le continent est d’une tout autre nature. Adossé à une vision pragmatique empreinte de sincérité et d’engagement, il s’est traduit par une véritable coopération sud-sud, d’égal-a-égal que ce soit sur les plans économique, diplomatique, sécuritaire, financier et religieux… Les raisons de l’hostilité française envers son meilleur allié traditionnel devenu concurrent, voire adversaire à abattre sont sans doute à chercher aussi dans le Marocoafrique…

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